On sait que le S&P 500 connaît son meilleur début d'année depuis 1987 et que ses 372 jours sans un repli d'au moins 5 % sont du jamais vu depuis 1994. Tous tentent donc de détecter quel élément déclencheur pourrait provoquer l'inévitable mouvement de recul. Il semble que le chiffre « 3 » fasse l'unanimité des clients sondés par Bank of America Merrill Lynch, en tant que principal facteur de risque pour la Bourse américaine. Une croissance du produit intérieur brut réel (après inflation) et une hausse des salaires moyens de plus de 3 %, combinées à un taux de 10 ans de plus de 3 % et à un S&P 500 de plus de 3 000 points font figure de chiffre phare. Dans l'intervalle, l'appréciation des cours devrait se poursuivre, croit ce courtier, même si elle provient surtout du phénomène FOMO (Fear Of Missing Out), soit des achats menés par la « peur de rater des gains inespérés ».