Banque de Montréal (BMO, 81,42 $): il est temps de voir aux dépenses
La Banque de Montréal devra resserrer elle aussi ses dépenses en 2015, si elle veut atteindre le rendement de l’avoir des actionnaires de 15 % qu’elle vise, croit Gabriel Dechaine, de Canaccord Genuity.
En 2014, ses dépenses ont crû de 10 % empêchant sa rentabilité de bénéficier de la hausse de ses revenus.
« La diversité des revenus fait en sorte que les banques trouvent toujours de nouveaux moyens d’accroître leurs bénéfices. Toutefois, les investisseurs voudront voir la hausse des dépenses ralentir pour garder confiance dans les perspectives de croissance à long terme de la banque », dit-il.
Les prévisions de 2015 et de 2016 de M. Dechaine reposent sur une hausse annuelle de seulement 3 % des dépenses. Il diminue donc son cours-cible d’un an de 89 à 87 $.
L’analyste maintient tout de même sa recommandation d’achat puisque la Banque de Montréal est bien capitalisée, ce qui lui permet de relever son dividende et de racheter ses actions.
De plus, sa performance américaine s’améliore depuis deux trimestres après une période d’investissements.
Déçu des résultats du quatrième trimestre, Peter Routledge, de la Financière Banque Nationale, maintient son cours-cible d’un an de 86 $. La banque devrait mieux performer que ses semblables en Bourse, car son portefeuille de prêts est moins exposé que celui ses rivaux au secteur des ressources naturelles.
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