La physiologie, nouvelle branche du management?

Publié le 12/03/2012 à 09:35, mis à jour le 16/03/2012 à 15:01

La physiologie, nouvelle branche du management?

Publié le 12/03/2012 à 09:35, mis à jour le 16/03/2012 à 15:01

La physiologie? Cette science consiste essentiellement à étudier le fonctionnement des organismes vivants, et ce, dans les plus infimes détails. Par exemple, cela peut être l’étude du bras (sa fonction; son organisation mécanique, physique et biochimique; etc.), tout comme celle d’une de nos minuscules cellules. À noter que la physiologie s’intéresse aussi aux interactions entre l’organisme vivant étudié et son environnement immédiat.

«Adopter une approche physiologique de l’individu au travail permet d’enrichir l’approche psychologique, devenue maintenant classique. J’ai une manière très simple de l’illustrer : au lieu de se contenter de ce que disent ces personnes sur ce qu’elles ressentent quand elles travaillent (stress, découragement, etc.), on pourrait très bien vérifier si ce qu’elles disent correspondent, ou pas, à la vérité. Comment? En effectuant des mesures physiologiques, comme des mesures cardiovasculaires pour évaluer le niveau de stress réel d’une personne», explique Mme Akinola, dans une entrevue diffusée sur le site Web de Columbia.

Lumineux, n’est-ce pas? C’est également ce que s’est dit la jeune chercheuse, en décidant du jour au lendemain de s’investir à fond dans ce projet.

Pour commencer, elle a fait le tour des secteurs d’étude de la physiologie, et en a identifié trois porteurs :

> Cardiologie. Cette spécialité médicale se consacre au cœur et à ses troubles. Par extension, elle s’intéresse aussi aux problèmes vasculaires.

> Neuroendocrinologie. C’est l’étude des hormones produites par le système nerveux. Elle s’intéresse à toutes les formes d’interactions entre le système nerveux et le système endocrinien, comme l’effet de certaines hormones sur notre système nerveux afin que nous nous adaptions rapidement à une situation donnée (danger, etc.).

> Électrodermatologie. C’est l’étude de l’activité électrodermale du corps, à savoir l’activité électrique biologique enregistrée à la surface de la peau, laquelle reflète la transpiration et l’activité du système nerveux autonome. C’est grosso modo le principe du détecteur de mensonge : notre corps a parfois des réactions incontrôlées qui contredisent nos propos.

Pourquoi ces trois? Parce qu’ils concernent des sujets chauds pour le management : par exemple, l’analyse physiologique du cœur permet d’en savoir plus sur «nos émotions, notre motivation, notre attention, ou encore nos vulnérabilités physiques et mentales», indique la chercheuse dans son étude.

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

Blogues similaires

L’exclusion des cadres des casinos du droit à la syndicalisation serait constitutionnelle

L’Association des cadres de la Société des casinos du Québec a déposé une requête en accréditation syndicale en 2009.

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...