«L’une des surprises de notre expérience, c’est que les dépenses occasionnées par les conflits ont été plus élevées que ce à quoi on s’attendait. Plusieurs explications peuvent être données pour cela, dont la plus évidente est peut-être le plaisir de gagner : il est plus plaisant de battre l’autre que de remporter une victoire à pile ou face», indiquent les trois chercheurs dans leur étude.
Autre révélation digne de mention : même si les joueurs surinvestissent en général lors des confllits, les dépenses sont en moyenne moindres lorsqu’il y a une asymétrie des forces de A et de B. Mieux, elles sont faibles et semblables lorsque l’un des joueurs est nettement supérieur à l’autre. «On retrouve ce comportement chez les animaux. Deux mâles qui ont des vues sur une femelle ont l’habitude de se jauger, et le plus intimidé des deux renonce de lui-même au conflit, car cela l’obligerait à dépenses ses forces en pure perte», remarquent les économistes.
De tout cela, il ressort par conséquent que :
– Les conflits coûtent toujours plus chers que prévu;
– Le recours au hasard permet de faire des économies considérables, dans tous les cas de figure.