Un gestionnaire qui ne croit plus à l'analyse fondamentale

Publié le 21/09/2014 à 18:43

Un gestionnaire qui ne croit plus à l'analyse fondamentale

Publié le 21/09/2014 à 18:43

À n'en point douter, si nos titres s'appréciaient systématiquement afin de rattraper les niveaux d'évaluation attribués à l'ensemble des autres titres du marché, nos rendements seraient extraordinairement élevés. Néanmoins, la Bourse ne fonctionne pas de cette façon. Nous devons faire preuve de patience, tout en bénéficiant du réconfort que nous amène la marge de sécurité lorsque nous achetons des titres à fort escompte. 

Si vous vivez une longue période de déception quant à vos rendements, vous devez remettre en question vos choix de titres, plutôt que d'en venir à la conclusion que l'analyse fondamentale est devenue désuète. M. Eisman songe peut-être aux titres vendus à découvert lorsqu'il estime que l'analyse fondamentale ne fonctionne plus. Dans un marché haussier, il s'avère extrêmement difficile de profiter de la baisse des actions, peu importe leur haut degré de surévaluation. Nous pensons qu'il est plus difficile d'appliquer notre approche sur la vente à découvert que sur la simple détention d'actions à long terme. En territoire de surévaluation, le comportement d'un titre devient très imprévisible. Comme le disait le célèbre scientifique Newton au 18e siècle : ''Je peux mesurer le mouvement des corps, mais je ne peux mesurer la folie des hommes.''

 

Au sujet des auteurs du blogue : Patrick Thénière et Rémy Morel sont propriétaires de Barrage investissement privé, une firme montréalaise de gestion d'actifs. www.barragecapital.com

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.

Bourse: vers trois ou quatre baisses de taux de la Banque du Canada

17/05/2024 | Denis Lalonde

BALADO. La Banque du Canada réduira son taux directeur à 3 ou 4 reprises d'ici décembre, selon Sébastien Mc Mahon.