[Photo : Bloomberg]
Le succès fulgurant des applications mobiles n’est pas sans inspirer les éditeurs de logiciels et les fabricants d’ordinateurs. Alors que l’App Store a récemment franchi la barre des 500 000 applications destinées au iPhone, au iPod Touch et au iPad, les applications pour ordinateurs font leur apparition. Bien sûr, il s’agit toujours de logiciel, ce que sont d’ailleurs les applications mobiles de l’App Store et du Android Market. Néanmoins, l’emballage commercial de ces logiciels, vendus à des prix abordables et très faciles à installer, est une formule gagnante que les géants de l’informatique ont tout intérêt à importer sur les ordinateurs.
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Le 27 mai dernier, Amazon, qui exploite déjà sa propre boutique d’applications Android, a lancé Mac Download Store, avec 250 applications. Amazon n’innove pas ce faisant, puisqu’Apple avait lancé son Mac App Store avec 1000 applications, au nombre desquels on retrouve aussi bien le jeu Angry Birds que sa suite de productivité iWork. L’«application » Microsoft Office 2011 pour Mac, quant à elle, est détaillée sur la nouvelle boutique d’Amazon.
Pour l’instant, il n’y a pas à proprement dire de boutique d’applications destinées à Windows 7. Par contre, Microsoft a l’intention de livrer la prochaine version de son système d’exploitation, Windows 8, avec sa propre boutique d’applications. En attendant, aux moins deux entreprises visent à amener des applications sur Windows 7, en vendant leur solution logicielle directement aux fabricants d’ordinateurs.
L’entreprise en démarrage californienne BlueStacks, qui a fait l’objet d’un investissement en capital de risque de 7,6 millions de dollars cette semaine, propose une solution logicielle permettant de lancer des applications Android dans un environnement Windows 7. Le modèle d’affaires de l’entreprise, dont la solution peut aussi bien fonctionner sur une tablette tactile Windows que sur un ordinateur de bureau avec souris, est de vendre sa solution aux fabricants. C’est également l’approche que privilégie l’entreprise québécoise ExoPC, dont on a surtout parlé à cause de sa propre tablette, mais dont l’objectif principal consiste à vendre sa couche applicative aux fabricants. Par contre, avec ses 2500 applications, l’EXOstore peut difficilement rivaliser avec l’Android Market et ses 300 000 applications.