" Québec ne sombrera pas dans une déprime post-400e anniversaire. Au contraire, les gens sont plus fiers que jamais, et cet événement servira de tremplin pour l'avenir ", dit Christian Goulet, président de la Chambre de commerce de Québec.
" Québec 84 [qui soulignait le 450e anniversaire du voyage de Jacques Cartier] avait laissé un goût amer. Avec Québec 2008, la région a prouvé qu'elle pouvait réussir de grands rendez-vous ", indique Carl Viel, pdg de Pôle Québec-Chaudière-Appalaches.
Même si l'été 2008 a été inoubliable, tous les intervenants rencontrés pour la rédaction de ce dossier ont préféré parler des défis que devra relever Québec. Parmi ceux-ci, il y a l'accessibilité à la région. Pour tirer son épingle du jeu, Québec devra continuer d'améliorer ses infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires et son réseau autoroutier.
" Le train à haute vitesse Québec-Windsor est une priorité de la Chambre de commerce. C'est un projet majeur pour l'avenir de la région ", dit M. Goulet.
Devenir un port d'attache
Le port de Québec continue de développer le lucratif marché des croisières. " Il y a trois catégories dans ce secteur : les ports d'escale, les ports de points de départ et d'arrivée - ce que nous sommes en ce moment - et ce que nous visons à devenir à moyen terme : les ports d'attache ", dit Marcel Labrecque, vice-président du Port.
Après avoir investi plus de 65 millions de dollars dans la réfection de son aérogare, l'aéroport de Québec met le cap sur les services de prédédouanement. Actuellement, plusieurs compagnies aériennes n'ont pas de vols directs sur Québec parce que l'aérogare n'offre pas ce type de services. " À terme, cela nous permettra d'offrir un nombre accru de vols en direction des États-Unis ", dit Pascal Bélanger, président et chef de la direction de l'Aéroport international Jean-Lesage.
Non, Québec ne sombrera pas dans une déprime semblable à celle qui avait suivi le départ des Nordiques en 1995.
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