Les firmes de courtage s'adaptent au ralentissement de l'activité des marchés : ils réduisent leurs effectifs.
Une des dernières victimes du couperet est l'analyste du secteur médias au Canada de Marché des capitaux Genuity, Carl Bayard. Il a été remercié de ses services dans la foulée d'une restructuration qui retranche 10 % des employés de la firme torontoise.
"Bien que je ne tourne pas le dos à un secteur que je ne me suis pas lassé de couvrir depuis neuf ans, je dois me rendre à l'évidence que les médias représentent une part ténue de l'indice S&P/TSX et que de moins en moins de courtiers voient le besoin de couvrir ce secteur", a-t-il dit.
Un analyste qui couvrait les secteurs des fiducies de revenu et des énergies alternatives a aussi perdu son emploi.
L'équipe de recherche de 14 personnes de Genuity assurera le suivi des entreprises dont les deux analystes mis à pied s'occupaient.
Les mesures annoncées par Genuity s'apparentent à celles mises en oeuvre par plusieurs autres firmes de courtage et institutions financières. Fiera Capital et Canaccord Capital, entre autres, ont annoncé récemment le licenciement de 10 % de leur effectif. Les mises à pied sont cependant moins nombreuses au Canada qu'aux États-Unis.