Connaître son public

Publié le 21/09/2013 à 15:13, mis à jour le 28/10/2013 à 15:13

À lire ensuite Déterminer son ADN

Par Marie-Claude Morin

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Justin Kingsley, qui a piloté la création des marques personnelles de l'athlète Georges St-Pierre et de François Chartier chez Sid Lee, apprécie comment Véro développe la sienne. Elle connaît très bien son public et communique efficacement avec lui, deux éléments essentiels mais trop souvent négligés, dit-il. «Si tu sais à qui tu parles et que tu choisis de t'adresser à ces gens-là en premier lieu, ça t'aide beaucoup.»

Si la blonde animatrice en sait autant sur son public, c'est grâce à la radio. «Avec Les Midis de Véro [à Rythme FM, de 2004 à 2013], j'ai vraiment pris conscience du public précis auquel je m'adressais.» Cette émission n'était pas sa première, mais son concept, créé sur mesure pour elle, impliquait de nombreux contacts avec l'auditoire tous les jours. Elle y recevait «beaucoup» de réactions et des réponses «instantanées».

Conclusion ? «Mon public est très vaste, mais le coeur est composé de femmes comme moi.» Elles travaillent, ont des enfants et courent sans arrêt, mais veulent quand même cuisiner, être une bonne épouse et une bonne maman, avoir une vie de femme et se mettre belle, précise la mère de trois jeunes enfants en riant.

Cette ressemblance n'est pas étonnante, puisque les gens choisissent généralement des marques auxquelles ils s'identifient. «L'adhésion à une marque nécessite un sentiment de plaisir, mais aussi une absence d'anxiété, c'est-à-dire que la marque n'entre pas en contradiction avec nos valeurs», explique Michel Langlois, professeur de marketing à l'ESG UQAM.

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