BCE : Richard Currie défend Michael Sabia

Publié le 17/02/2009 à 00:00

BCE : Richard Currie défend Michael Sabia

Publié le 17/02/2009 à 00:00

Par La Presse Canadienne
Il a indiqué notamment que M. Sabia, qui a démissionné de son poste l'an dernier, avait redressé l'entreprise et que, selon lui, celui-ci a été traité de façon méchante et injuste par les médias et les analystes.

Selon M. Currie, Michael Sabia a sauvé BCE et a garanti son avenir.

Par ailleurs, Bell Canada a décidé de rapatrier certains de ses services d'assistance technique qui étaient assurés en Inde parce qu'elle n'est pas satisfaite des résultats obtenus, a fait savoir mardi le chef de la direction de la compagnie de téléphonie, George Cope, lors de l'assemblée générale des actionnaires.

"Certains de nos centres d'appels à l'étranger n'ont pas fait ce que nous voulions qu'ils fassent", a affirmé M. Cope aux actionnaires.

"Il ne s'agit pas d'un retrait complet", a-t-il expliqué à des journalistes à la suite de l'assemblée.

"Si un fournisseur ne fait pas ce qu'on lui demande, nous allons récupérer une partie de ce travail", a-t-il ajouté.

On ignore encore quel impact cette mesure aura sur l'emploi chez Bell. L'entreprise a procédé à des milliers de mises à pied dans le but de contrôler ses coûts.

L'assemblée des actionnaires était la première depuis l'abandon de la prise de contrôle de BCE, au prix de 52 milliards $, par le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario (Teachers), en décembre, à la suite de maints délais causés par des contestations judiciaires ainsi que l'écroulement des marchés du crédit.

M. Cope, qui s'est joint en à l'entreprise montréalaise à titre de président en 2005 et qui en est devenu le chef de la direction l'été dernier, a affirmé mardi que l'amélioration du service à la clientèle représentait l'une des cinq stratégies clés préparées par Bell pour être plus concurrentielle.

Les autres objectifs de Bell visent à maintenir en place une structure de coûts concurrentielle, à accélérer la croissance de ses activités dans le secteur du sans-fil, à maintenir sa présence dominante dans celui de la téléphonie résidentielle, et à investir dans la technologie.

La semaine dernière, BCE a rapporté une perte nette de 48 millions $ pour son quatrième trimestre, soit six cents par action, comparativement à un bénéfice net de 2,4 milliards $, ou 2,93 $ par action, lors de la même période un an auparavant. Le résultat du dernier trimestre de l'année 2007 avait cependant été gonflé par le produit de la vente des actifs de Telesat.

Les revenus d'exploitation du groupe se sont établis à 4,49 milliards $ au quatrième trimestre, en baisse de 0,7 pour cent par rapport à ceux de 4,52 milliards $ obtenus un an plus tôt.

A la Bourse de Toronto, mardi, le cours des actions de BCE a terminé la journée à 25,70 $, en baisse de 42 cents par rapport à son précédent taux de clôture.



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