Rétablir la vérité ou changer de sujet ?

Publié le 05/03/2011 à 00:00, mis à jour le 14/03/2011 à 15:13

Rétablir la vérité ou changer de sujet ?

Publié le 05/03/2011 à 00:00, mis à jour le 14/03/2011 à 15:13

" Mark Zuckerberg va fermer Facebook. Il dit qu'il n'a plus de vie. "

Cette rumeur à propos du plus vaste réseau social du monde est évidemment farfelue, mais elle circule ces jours-ci à la vitesse grand V. Comme la suivante, qui concerne Coca-Cola : son logo, retourné, signifierait " Non à Mohammed, non à La Mecque ".

Coca-Cola a aidé à propager cette rumeur en essayant de la nier, estiment trois psychologues américains, Derek Rucker et David Dubois, de la Kellogg School of Management, et Zakary Tormala, de la Stanford Business School. La page Web du fabricant fait référence à cette histoire et sort très haut dans les résultats de recherche dès que quiconque interroge le Web à ce sujet. Mieux vaut ignorer les rumeurs, a confié Derek Rucker à The Economist. Et parler plutôt des bons coups de l'entreprise.

Pour Marie-Josée Gagnon, présidente de Casacom, la réponse face à une rumeur dépend de la nature de celle-ci, ainsi que de la marque concernée et de son positionnement. Si Facebook ou Apple n'ont pas intérêt à répondre aux rumeurs à leur sujet, car elles sont innombrables, des entreprises moins en vue peuvent pâtir d'une fausse rumeur qui porterait atteinte à leur intégrité ou à la confiance qu'elles inspirent. " On sait que les réseaux sociaux peuvent propager de telles rumeurs à une vitesse folle, dit-elle. Si elles sont graves, une entreprise doit tenter de faire fermer les sites qui les diffusent. Et répliquer sur les mêmes plateformes. "

35 %

Part de marché des boissons gazeuses de Coca-Cola dans les pays arabes. Le géant américain y stagne depuis des années, alors que la croissance du secteur dépasse 10 % par an. Outre son slogan " antimusulman ", Coke a été accusé " d'encourager le sionisme " et il a été boycotté dans plusieurs pays arabes au cours des années 1980.

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