Succès Relève : former les futurs acquéreurs d'entreprise

Publié le 04/12/2009 à 10:19

Succès Relève : former les futurs acquéreurs d'entreprise

Publié le 04/12/2009 à 10:19

Photo : iStockPhoto

Entre 35 et 71 % des propriétaires d'entreprise québécois comptent se retirer d'ici les dix prochaines années au Québec, selon Sylvain Martin, chargé de projet au développement des Affaires au SAJE, un organisme montréalais qui offre des conseils et des formations aux entrepreneurs.

 

Qu’est-ce que cela signifie en terme de nombre d’emplois perdus ? « Ceci se traduit par 100 000 à 200 000 entreprises sur la sellette. Si l'on considère cinq employés par entreprise, cela donne entre 500 000 et 1 million d'emplois en jeu dans les prochaines années. Même en restant conservateur, on se rend compte de la nécessité d'agir rapidement. C’est le patrimoine québécois qui est en jeu », explique-t-il.

 

C’est dans cette optique que le SAJE, qui possède 25 ans d’expérience, a développé le programme « Succès Relève » où ils accompagnent les futurs acquéreurs d’entreprise dans une formation de sept modules. Depuis trois ans, le SAJE a formé près de 200 acquéreurs potentiels, desquels 50 ont acheté une entreprise depuis.

 

Le programme « Succès Relève » comprend sept modules de trois heures chacun. Pour 650 $, on suit une formation complète allant des forces et des faiblesses des futurs acquéreurs aux enjeux humains entourant une acquisition aux aspects juridiques et financiers.

 

Afin de faciliter l’acquisition d’entreprise et de favoriser l’échange entre les entrepreneurs désirant vendre leur entreprise, le SAJE intégrera, dans son nouveau site Web (d’ici mars 2010), un outil qui permettra aux vendeurs d’entreprises de « magasiner » des acheteurs. Ils pourront ainsi voir leurs expériences, ce qu’ils recherchent, etc. « Une façon de faciliter le processus d’acquisition et de l’encourager Il faut comprendre que le démarrage d’entreprise créé, en moyenne que deux emplois tandis que les PME actuelles ont en moyenne cinq employés. C’est beaucoup d’emplois qui sont en jeu », croit Sylvain Martin.

 

La formation est également disponible en région.

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