De la ferme à votre assiette

Publié le 14/10/2009 à 12:06

De la ferme à votre assiette

Publié le 14/10/2009 à 12:06

Photo : Bloomberg

Chaque année, 76 millions d’Américains sont malades à la suite de consommation de nourriture contaminée. Les États-Unis sont devenus un des endroits les plus dangereux au monde pour manger, écrit le economist.com. Nombres de cas par 100 000 habitants : 26 000.

 

Au Royaume-Uni, où la consommation de repas prêt-à-manger et de hamburgers est beaucoup moins élevée qu’au pays d’Oncle Sam, le nombre de cas est de 3 400 par 100 000 habitants. La France, elle, ne compte que 1 200 cas par 100 000 habitants.

 

Les 76 millions d’empoisonnements alimentaires coûtent cher au gouvernement américain alors qu’on recense près de 5 000 cas mortels et 325 000 cas d’hospitalisation. Facture totale : 35 milliards de dollars.

 

Alors que les cas de salmonelle et d’E. coli, pour n’en nommer que deux, apeurent la population, le gouvernement américain tente de donner le plein pouvoir au Food and Drug Administration (FDA).

 

Une loi a d’ailleurs été votée et passée en juillet dernier dans la chambre des représentants par John Dingell, un congressiste démocrate du Michigan. La loi n’a cependant pas encore été sanctionnée par le Sénat.

 

Retracer la nourriture : de la ferme à votre assiette

 

La technologie pour retracer la provenance d’un aliment est déjà en place. Les étiquettes indicatrices à fréquences radios (radio-frequency identification tags, RFID) sont utilisées depuis plusieurs années afin de repérer les conteneurs et les palettes de produits. Le hic est que ces petites étiquettes coûtent 0,30 $ l’unité; un coût trop élevé pour des produits qui ne se vendent pas cher sur le marché.

 

Deux firmes, YottaMark et FoodLogiq, ont toutefois mis de l’avant une technologie pour pouvoir retracer l’identité de la ferme d’un aliment, le champ dans lequel il a poussé et où il a été récolté, les personnes qui ont manipulé l’aliment, l’entreprise qui s’est occupée du transport, le grossiste, et finalement, le supermarché.

 

Non seulement cette technologie sera utile la prochaine fois qu’un cas national de salmonelle fait surface, mais elle pourrait également l’être pour les consommateurs. Les firmes offrent déjà la possibilité d’entrer un code à barres dans son cellulaire ou à l’ordinateur pour voir quand l’aliment a été cueilli et transporté. Jusqu’à présent, le « HarvestMark » de YottaMark a déjà été attaché à des milliards d’aliments aux États-Unis. L’utilisation de ces codes à barres, observe le fabricant, augmente la confiance et la loyauté des consommateurs.

 

Il reste à voir si cette technologie deviendra obligatoire et quelles seront les conséquences pour les fermiers et les consommateurs, car autant que cela puisse réjouir certaines personnes, il est certain que ça ne fera pas l’unanimité.

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