Mettre ses connaissances en pratique
En 2010, à 34 ans, après des études postdoctorales au prestigieux MIT, M. Ouellet est devenu directeur du baccalauréat à HEC Montréal. «Je n'étais pas heureux là-dedans. Je me suis rendu compte que je n'étais pas un gestionnaire.» Et il a fait un burn-out. «Dans le milieu universitaire, on appelle ça une année sabbatique», lance-t-il en riant.
À 16 ans, il a lancé sa petite affaire de sacs à dos. Par la suite, il est devenu actionnaire de Lyrtech, une PME de traitement des signaux numériques qui n'existe plus.
L'envie d'entreprendre ne l'a jamais quitté. «Ça fait quelques années que j'y pense, que je me demande ce qui me fait tripper. Et la réponse, depuis que j'ai des enfants, c'est les enfants.» C'est pourquoi il songe à créer une entreprise de jouets éducatifs dont la moitié des profits retournerait aux enfants, sous une forme ou une autre.
Le bonheur comme plan d'affaires : oser entreprendre pour être heureux, par Jean-François Ouellet, publié aux Éditions Transcontinental.
Trois extraits du livre de Jean-François Ouellet
« Le Québec, s’il était considéré comme un pays, arriverait au deuxième rang [du bon- heur], juste derrière le Danemark.Puisque le bonheur est la base de l’entrepre- neurship... une terre aussi riche en bonheur ne devrait être rien d’autre que championne de l’entrepreneuriat. »
« Pour les économistes, les êtres humains ne sont que des homo economicus – mettez le bon prix ou la bonne récompense sur un comportement, et vous contrôlerez le monde ! »
« En bons catholiques, bien que la plupart d’entre nous soient issus de familles non pratiquantes, on nous a tous inculqué dans notre jeunesse que l’argent n’était pas tout dans la vie. »
Le bonheur comme plan d'affaires : oser entreprendre pour être heureux, par Jean-François Ouellet, publié aux Éditions Transcontinental.
