Les banques Nationale et Royale quitteront le complexe Desjardins

Publié le 21/01/2014 à 14:37, mis à jour le 21/01/2014 à 15:13

Les banques Nationale et Royale quitteront le complexe Desjardins

Publié le 21/01/2014 à 14:37, mis à jour le 21/01/2014 à 15:13

Deux des locataires de la première heure du Complexe Desjardins au centre-ville de Montréal devront se relocaliser. Desjardins leur a en effet fait savoir que la coopérative a besoin de l’espace pour ses propres besoins.

La haute direction de la Banque Nationale et de RBC Banque Royale a été informée il y a plus de deux ans que leur bail respectif ne serait pas renouvelé. Mais l’information n’a pas beaucoup circulé puisque c’est Les Affaires qui a appris la nouvelle aux deux porte-parole.

«Nous sommes au Complexe Desjardins depuis son ouverture (ndlr : 1975). Nous avons actuellement un bail de 10 ans sans option de renouvellement qui vient à échéance en avril 2015, a indiqué Claude Breton, directeur principal, relations publiques, de la Banque Nationale. Nous ne savons pas encore où nous allons déménager, mais ce ne sera pas très loin du Complexe Desjardins pour ne pas obliger nos clients à se déplacer trop loin.»

Pour sa part, RBC quittera le Complexe Desjardins au printemps 2016 pour emménager au 350 de la rue Sainte-Catherine ouest, coin de Bleury, à un jet de pierre du Complexe Desjardins.

«RBC procède, depuis 2012, au remplacement graduel de ses succursales par des boutiques de services financiers où la prestation de services met l’accent sur l’accueil, l’accompagnement des clients et les conseils qui leur sont offerts par des professionnels des services bancaires, du placement et de la planification financière. Nous voyons donc ce déménagement comme une occasion d’établir au centre-ville de Montréal l’une de ces boutiques», raconte Raymond Chouinard, directeur, Médias et relations publiques, Direction du Québec, de RBC Banque Royale.

Selon André Chapleau, conseiller stratégique en relations de presse chez Desjardins, le départ de la BNC et de la RBC permettra au gestionnaire du complexe de récupérer 21 000 pieds carrés dont l’institution financière a besoin «pour son propre développement». M. Chapleau assure qu’aucun autre locataire n’est prévu quitter le Complexe Desjardins.

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