Jean Houde voit que le Québec pourrait développer une niche dans les services de banque d'investissement.

«On est une économie qui va se développer autour des ressources naturelles et ça peut entraîner des besoins de toutes natures dans le secteur financier. Quand on regarde la demande en ressources naturelles sur une perspective de 20 ou 30 ans, on peut développer des institutions financières reliées à ces secteurs», a déclaré Jean Houde.

Par ailleurs, la grappe financière du Québec a d'autres projets portant sur six priorités: les produits dérivés, la finance et la technologie, les infrastructures, la retraite, les ressources humaines et l'entrepreneuriat financier.

Sur le plan de la retraite, le groupe de travail prépare un évènement d'envergure internationale conjointement avec le Forum économique international des Amériques, pour accroître la notoriété du marché québécois sur la scène mondiale, qui se tiendra au printemps 2013.

En clair, une journée de la Conférence de Montréal portera sur le thème de la retraite.

Afin de susciter l'intérêt des jeunes développeurs en technologie destiné à l'industrie, Finance Montréal a mis en place un concours pour les créateurs d'outils technologiques adaptés à l'environnement financier.

« La présentation de projets des aspirants lauréats aux concours, ainsi que la remise des prix aura lieu dans le cadre d'un forum, FINTECH, le 16 mai 2013, un événement phare pour l'industrie », lit-on sur le site de Finance Montréal.

Sur le plan de l'entrepreneuriat, Finance Montréal souhaite, à moyen terme, mettre sur pied un incubateur virtuel offrant des services de soutien aux nouvelles entreprises financières.

«Ça permet à quelqu'un d'aller voir quels sont ces besoins les aspects légaux, comptables et réglementaires d'un démarrage. Si quelqu'un veut lancer une entreprise financière au Québec, au lieu qu'il se promène entre les avocats et les comptables, [on veut] qu'il ait le minimum d'information. Il faut qu'il sache à quelle porte aller frapper, pour qu'il ne soit pas perdu dans les dédales de l'Autorité des marchés financiers et qu'il s'y retrouve », a noté Jean Houde.

En matière de ressources humaines, Finance Montréal souhaite constituer une base de données virtuelle des diplômés en Finance de Montréal qui travaillent à l'étranger.

« On est en train d'établir des ponts entre les individus qui sont partout à travers le monde et les besoins que nos entreprises peuvent avoir sur le marché montréalais. On essaie d'institutionnaliser le réseau personnel des gens. L'idée est de mettre à jour [ce bottin virtuel] et d'afficher les postes qui sont offerts », a mentionné Jean Houde.