Citigroup compterait abolir près de 50 000 emplois dès aujourd’hui selon ce que rapporte l’Agence France-Presse (AFP). Vikram Pandit, président de l’entreprise, devrait s’adresser à ses 350 000 employés au courant de la journée.

L’institution viserait également à réduire de 20% ses dépenses qui se chiffraient à 62 milliards de dollars (G$) pour les quatre derniers trimestres. L’objectif de l’entreprise est de réduire les dépenses à 50 G$ en 2009. Vikram Pandit aurait assuré dans un mémo interne que Citigroup possédait «des fonds propres consistants, des liquidités abondantes et un chiffre d'affaires solide».

De son côté, JP Morgan aurait l’intention de supprimer « des milliers d’emplois » selon le site web du quotidien anglais Daily Telegraph. Selon le site, «la banque américaine a lancé un passage en revue général de ses activités et, même si elle doit encore décider de l'ampleur exacte des licenciements, des milliers d'emplois devraient être détruits».

Des analystes prévoyaient déjà que 3000 emplois devraient disparaître afin que la banque demeure à flot. Une grande partie de ces suppressions d’emplois devraient être faites à Londres.

La Royal Bank of Scotland (RBS) devrait également réduire ses effectifs en coupant près de 3000 postes selon ce qu’avance la BBC. La RBS emploie 170 000 personnes, dont 100 000 uniquement au Royaume-Uni.

La RBS prévoit essuyer une première perte cette année qui devrait se chiffrer à 20 G$ « Nous revoyons notre modèle d’opération continuellement pour être certains qu’il est adapté aux conditions de marché et nous prenons les actions nécessaires », a souligné la banque par voie de communiqué.

Rappelons que depuis le début de la crise, selon les chiffres de Bloomberg, près de 160 000 emplois ont été supprimés dans les différentes banques et maisons de courtage américaines.

D’autres détails suivront