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Un rapport conclut que les compagnies minières canadiennes ont violé de nombreuses règles en matière d'environnement et de droits de la personne dans des pays en développement.
Un groupe critique envers l'industrie, Mines Alerte Canada, a mis la main sur le document et l'a rendu public mardi.
Selon le groupe de défense des droits, l'Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs, un important groupe de lobbying pour l'industrie minière, avait commandé le rapport l'an dernier mais ne l'a jamais publié.
Le rapport indique que les entreprises canadiennes sont responsables de 33 pour cent des 171 violations importantes documentées depuis 1999 dans le monde.
Le document note que les trois quarts des compagnies minières sont canadiennes, et qu'il est donc logique que le pays détienne le pire bilan en matière d'incidents.
Mines Alerte Canada presse le Parlement d'adopter un projet de loi qui imposerait des règles plus contraignantes aux compagnies de ressources naturelles oeuvrant à l'étranger.
Mais l'Association minière du Canada ne croit pas que le projet C-300 représenterait un outil efficace pour promouvoir la responsabilité sociale des entreprises, que les compagnies minières canadiennes s'emploient à améliorer. C'est du moins ce qu'a soutenu le vice-président des relations gouvernementales de l'association, Paul Hébert.
