La valeur des transactions minières au Canada a baissé de 41% en 2012

Publié le 20/08/2012 à 10:57

La valeur des transactions minières au Canada a baissé de 41% en 2012

Publié le 20/08/2012 à 10:57

Par La Presse Canadienne

La valeur des transactions dans le secteur des mines et métaux au Canada a diminué de 41 pour cent au cours du premier semestre 2012 comparativement à l'an dernier, selon un rapport d'Ernst & Young publié lundi.

Selon ce même rapport, le volume des transactions, lui, a connu un recul de 26 pour cent pour la même période.

Au dire de Zahid Fazal, leader de l'équipe affectée au Plan Nord et du secteur des mines et métaux d'Ernst & Young au Québec, l'incertitude économique mondiale et la volatilité des marchés sont les deux facteurs responsables de cette diminution de valeur et de volume des transactions.

Le rapport « Mergers, acquisitions and capital raising in the mining and metals sector » révèle que le même phénomène est observable à l'échelle mondiale. Le document indique ainsi qu'il y a eu 470 transactions dans le monde au premier semestre de 2012, et que leur valeur totale s'élevait à 55,7 milliards $ US, soit une baisse de valeur de 19 pour cent et une baisse de volume de 38 pour cent par rapport à la période correspondante de 2011.

Cependant, précise Ernst & Young, le regain d'activité dans le secteur au mois de juin indique un retour de conditions favorables pour les fusions et acquisitions, alors que les transactions conclues ont atteint plus de 10 milliards $ US. Les volumes des transactions auraient également augmenté au cours du premier semestre de 2012 comparativement au second semestre de 2011.

Des bilans solides parmi les sociétés productrices, des facteurs fondamentaux favorables à long terme et des évaluations plus basses créent un environnement attrayant pour les fusions et acquisitions, plaide-t-on par voie de communiqué.

Selon Ernst & Young, toutefois, les acheteurs doivent, au-delà de la volatilité du marché et de l'incertitude géopolitique, également prêter attention aux risques commerciaux importants, notamment le nationalisme en matière de ressources et les pénuries de main-d'oeuvre qualifiée.

 

 

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