«Avec les médias sociaux, ça roule beaucoup trop vite!» - Roch Landriault, v.-p. de National


Édition du 25 Octobre 2014

«Avec les médias sociaux, ça roule beaucoup trop vite!» - Roch Landriault, v.-p. de National


Édition du 25 Octobre 2014

« Quand on fait une conférence de presse, avant que le deuxième conférencier n’ait commencé à parler, le compte rendu du premier est déjà sur les médias sociaux. » – Roch Landriault, v.-p. de National. [Photo: Jérôme Lavallée]

Il y a peu de journalistes d'expérience à Montréal qui n'ont jamais reçu un appel de Roch Landriault. À 72 ans, l'icône des relations publiques, vice-président du Cabinet de relations publiques National, cessera définitivement ses relations avec les médias à la fin de l'année.

«L'an prochain, pendant un an, je ferai du mentorat auprès des jeunes de National et je m'occuperai de quelques dossiers spéciaux», précise-t-il. Comme mentor, il entend bien transmettre à la nouvelle génération les valeurs qui sont celles de National et qu'il a toujours mises en application, à savoir la qualité, l'innovation, l'engagement des employés, le respect, la collaboration, l'esprit d'équipe, l'intégrité et la responsabilité. Après, il continuera de faire du tennis trois fois par semaine, jouera davantage au golf et, peut-être, se remettra à la photo.

On ne peut faire un bilan de la carrière d'un pro des relations publiques sans lui demander ce qui l'a le plus marqué. Sa réponse ne surprendra aucun journaliste : les médias sociaux.

«Quand je suis arrivé chez National, en 1987, nous étions une quarantaine au bureau de Montréal. Les semaines où nous organisions une conférence de presse par jour n'étaient pas rares. Aujourd'hui, nous sommes 80, et il peut s'écouler deux à trois mois avant que nous en organisions une», raconte M. Landriault.

Et pourquoi ce changement radical ? «Il n'y a plus de journalistes pour couvrir les conférences de presse. Il n'y a pas plus de journalistes aujourd'hui qu'en 1987 et leur charge de travail a beaucoup augmenté. Prenons l'exemple de La Presse : à l'époque, elle publiait un journal papier du lundi au dimanche. Aujourd'hui, elle publie toujours ce journal papier du lundi au samedi, mais publie en plus La Presse + [iPad] du lundi au dimanche et un site Web. Il y a peut-être plus de journalistes à La Presse aujourd'hui, mais jamais en rapport avec l'augmentation de la charge de travail.»

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