Pourquoi pas des résidences pour trentenaires?

Offert par Les Affaires


Édition du 08 Avril 2017

Pourquoi pas des résidences pour trentenaires?

Offert par Les Affaires


Édition du 08 Avril 2017

Par Matthieu Charest

Pourquoi les plaisirs offerts dans les résidences pour aînés ne ­séduiraient-ils pas également les trentenaires ?

Pendant que le secteur des résidences pour personnes âgées connaît une expansion énergique, c'est le calme plat du côté de l'intergénérationnel. Ce type d'habitation, défini par une résidence familiale couplée à un logement accueillant parents ou enfants, reste encore un produit très niché. Selon Paul Cardinal, directeur du service de l'analyse du marché à la Fédération des chambres immobilières du Québec, «entre 2010 et 2015, il y a eu de 1 500 à 1 700 maisons intergénérationnelles vendues chaque année. Il y a eu une légère croissance, sauf en 2013. Ça ne représente pas une grande tendance.

La demande pour ce type de résidence est «marginale», confirme Michel Bouchard, vice-président immobilier au Groupe Maurice. «C'est peut-être lié à nos styles de vie. L'intergénérationnel comporte des contraintes. Comment bien s'occuper de parents malades alors que les familles sont souvent très affairées? Je ne sais pas si ce modèle est adapté à la réalité de plusieurs.»

Et si l'immobilier destiné à l'âge d'or est en forte demande, pourquoi ne pas imaginer des résidences pour les plus jeunes? Les fameux milléniaux, ou membres de la génération Y, âgés de moins de 35 ans, ne seraient-ils pas tentés par la vie dans des complexes où tous les services seraient offerts ? Piscines, spas, salles d'entraînement, cinémas et autres semblent bien répondre à l'étiquette d'hédonistes qui leur collent à la peau.

Pour Jean Laurin, président et chef de la direction de Newmark Knight Frank Devencore, le concept existe déjà. La différence, c'est qu'au lieu de parler de résidences pour jeunes professionnels, ces quartiers se bâtissent autour de cette population. «Prenez le cas de Griffintown [à Montréal], lance M. Laurin. Les épiceries proposent souvent des mets préparés. Mais de là à offrir des cafétérias ou des restaurants dans les immeubles de copropriétés, qui sont bâtis pour répondre aux attentes des Y, je ne pense pas. La demande ne serait pas assez forte. Après tout, les services sont offerts en fonction de la mobilité des gens.»

Et maintenant, lisez l'intégral de notre dossier les résidences pour aînés en cliquant ici.

 


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