Immobilier : des commissions sous les 2 %

Publié le 12/03/2011 à 00:00, mis à jour le 18/03/2011 à 16:19

Immobilier : des commissions sous les 2 %

Publié le 12/03/2011 à 00:00, mis à jour le 18/03/2011 à 16:19

La guerre des courtiers immobiliers fait rage, et l'agent Steve Macri avance ses pions. Depuis un mois, il s'offre deux pancartes géantes sur le boulevard de la Concorde, à Laval. Ses arguments de vente : son large sourire et un taux de commission de 1,8 %.

" Il y a trop d'agents sur le marché. Je veux donc rappeler aux clients que je peux offrir le même service, pour moins cher. "

Les courtiers membres des grands réseaux demandent un taux de 4 à 7 % par transaction. " Mais moi, je n'ai pas besoin de payer jusqu'à 2 000 $ par mois à Re/Max ou à Sutton en frais de représentation ", dit Steve Macri.

M. Macri est membre du petit réseau indépendant Pro-Plus, qui compte 45 courtiers. L'enseigne ne lui demande que 79 $ par mois, à quoi s'ajoute 69 $ par transaction, selon le propriétaire, Habib Nicolas.

Typiquement, un contrat avec un des agents de ce réseau prévoit un taux de commission de 3,8 %, " parce qu'il faut payer celle du courtier de l'acheteur ", dit-il. D'ailleurs, la plupart des transactions se concluent de cette manière.

Des commissions aussi basses, " c'est bon pour le client, et c'est bon pour l'agent ", insiste l'homme d'affaires, qui dit miser " sur le volume ". " On va voir ça de plus en plus souvent ", assure Yvon Poirier, président du Réseau des courtiers immobiliers indépendants du Québec. La concurrence empêche les agents d'être gourmands.

Les courtiers ne devraient cependant pas descendre en deçà d'un certain plancher, croit-il. " Je ne recommanderais à personne de faire une transaction à moins de 1 %. " L'assurance responsabilité des agents prévoit un déductible de 2 500 $ en cas de pépin, souligne Yvon Poirier. Un pour cent, c'est donc le minimum pour pouvoir le payer, au prix moyen des unifamiliales au Québec, soit 245 000 $.

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