Immobilier: des promoteurs québécois veulent reproduire une formule à succès en Floride

Publié le 14/04/2015 à 06:51, mis à jour le 14/04/2015 à 06:31

Immobilier: des promoteurs québécois veulent reproduire une formule à succès en Floride

Publié le 14/04/2015 à 06:51, mis à jour le 14/04/2015 à 06:31

Par Matthieu Charest

Forts du succès de l’Estérel, qui a vu la métamorphose d’un hôtel défraîchi des Laurentides en condotels de prestige, Shawn Zarbatany et Luc Desmarteaux s’attaquent au marché immobilier de la Floride. Les deux Québécois ont conclu un partenariat pour exporter le concept de condotels à revenus fixes dans un complexe de luxe de Fort Lauderdale, le Conrad Ocean Resort.

Les deux hommes d’affaires se joignent en tant que consultants au promoteur floridien José Luis Zapata, de Orchestra Hotels + Resorts. C’est Conrad, une marque détenue par Hilton, qui va gérer le complexe. Déjà, 15% des 289 unités sont vendues, alors que le bureau des ventes n’ouvrira pas avant le 23 avril prochain. L’ouverture officielle est prévue en octobre 2015.

Situé au bord de l’océan, le futur Conrad Ocean Resort fait rêver. Le complexe d’un blanc immaculé n’a rien à envier aux hôtels cinq étoiles qui parsèment la côte floridienne ou les Antilles. Spa, piscines, restaurant, tout y est.

Mais les complexes de prestige pullulent déjà dans les destinations soleil. Et à Fort Lauderdale, depuis le krach immobilier de 2008, les grues sont réapparues et les complexes de luxe poussent comme des champignons.

Se démarquer par la formule et le prix

Pour se différencier, le Conrad Ocean Resort mise sur le concept de condotel à revenus fixes, et sur des prix au pi2 nettement plus bas que les projets comparables.

Avec cette formule, «le propriétaire n’a pas à se demander quel sera son revenu si son unité ne se loue pas», explique Shawn Zarbatany, président de Développement Zardev. L’achat d’une unité donne droit à 90 jours d’occupation par année, tandis que le revenu, stable, «permet de couvrir les frais, selon nos projections. Comme l’électricité, les taxes, etc.»

Sont également inclus les coûts pour faire nettoyer l’unité, tous les jours, ainsi que le lavage des vêtements. La vie d’hôtel finalement.

L’échelle des prix démarre autour des 500 000$US pour un studio de 650 pi2, et va jusqu’à 4,5 M$ US pour le penthouse de 4 000 pi2. «Nous sommes dans les alentours de 740 $US le pi2, explique M. Zarbatany. À côté de nous, le Four Seasons est à 1 500$US le pi2, et plus au sud, à Miami, ça tourne autour de 3000$US le pi2…»

Le promoteur estime que la moitié des 15% d’unités déjà vendues a été achetée par des Québécois ou des Ontariens. Pour séduire les Canadiens, le promoteur leur offre un rabais afin d’amenuiser les effets négatifs de la baisse du huard.

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