C'est par la voix du ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs que le gouvernement du Québec a répondu à TransCanada au sujet du Projet Oléoduc Énergie Est. Pourquoi le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles est-il absent de cette réponse ? Ce projet majeur d'investissement ne comporterait-il que des enjeux environnementaux ? Les aspects énergétiques et économiques seraient-ils négligeables ? Curieuse conception du développement durable ! Françoise Bertrand, pdg de la Fédération des chambres de commerce du Québec.
Le gouvernement doit défendre les intérêts supérieurs du Québec, dont ceux du développement économique. Le gouvernement a donc une responsabilité au chapitre de l'acceptabilité sociale, particulièrement dans un contexte où notre économie a un pressant besoin de stimulation.
Dans de multiples dossiers à caractère économique, les promoteurs sont les seuls à défendre non seulement le bien-fondé de leur projet spécifique, mais celui de la filière tout entière. Tous les projets miniers semblent actuellement enfermés dans cette forme d'antagonisme. Les opposants ne s'en prennent pas seulement à Mine Arnaud sur la Côte-Nord ou à celle de Royal Nickel en Abitibi-Témiscamingue, mais à l'ensemble de l'industrie.