Quel avenir pour les CLD?


Édition du 08 Novembre 2014

Quel avenir pour les CLD?


Édition du 08 Novembre 2014

«On a voulu des organismes de développement économique régionaux, on a fait les CLD, après on s'est dit qu'il faudrait peut-être s'intéresser aux femmes entrepreneurs, on a créé le programme Essor, ensuite on s'est dit qu'il faudrait peut-être s'intéresser aux entrepreneurs immigrants et on a créé des organismes pour eux. Même scénario en tourisme. A-t-on besoin d'organisations différentes pour soutenir et accompagner ces entrepreneurs ? Pourrait-on avoir une unité qui soit plus forte, bien financée et qui, par ses guichets, puisse aider les uns et les autres ?»

De cette manière, souligne Mme Bertrand, on économiserait sur les frais généraux d'administration, et peut-être qu'on pourrait investir davantage dans l'aide directe aux entreprises. Pour donner de la force à son argumentaire, présenté en commission parlementaire sur la fiscalité, la FCCQ a présenté la cartographie de l'aide aux entreprises dans la ville de Québec : 44 organismes et 650 employés. Elle estime qu'il est temps de simplifier, à la fois pour économiser et pour simplifier la vie aux entrepreneurs, perdus dans le dédale de ces organisations.

Faut-il maintenant confier la mission des CLD aux MRC comme l'a suggéré le ministre Moreau ? Françoise Bertrand n'en juge pas, mais elle propose que le gouvernement précise pour chaque région l'organisme principal chargé du développement et de l'entrepreneuriat, ainsi que celui pour le transfert technologique. Il pourrait ensuite réduire son soutien aux autres organisations.

«Il faut amener plus d'ordre dans les organisations dont les objectifs se recoupent et qui ne permettent pas un guichet unique aux entrepreneurs.»

À la une

Main-d'oeuvre: les entreprises embauchent «plus que jamais»

Selon un nouveau rapport de STIQ, 48% des PME manufacturières ont connu une hausse d’au moins 5% de leurs effectifs.

Décroissance: une quête qui ne peut être que planétaire

EXPERT INVITÉ. Appliquée uniquement dans un pays ou une entreprise, la décroissance serait une catastrophe économique.

Des RH épuisés se rassemblent pour s'épauler

Mis à jour à 07:42 | Catherine Charron

RHÉVEIL-MATIN. Pour se sortir la tête de l'eau, des professionnels créent des groupes de soutien.