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Le dossier du nouvel amphithéâtre de Québec pour obtenir une concession de la Ligue nationale de hockey et déposer une candidature aux Jeux olympiques d’hiver a pris beaucoup de place dans l’actualité. Et même s’il s’agit d’une priorité cet automne pour le président de la Chambre de commerce de Québec Luc Paradis, c’est la question du pont de Québec qu’il a abordé en entrevue.

En compagnie de plusieurs observateurs du milieu des affaires québécois, LesAffaires.com veut dresser le portrait de l’automne à venir. Quels seront les dossiers chauds? Quels sujets seront sous observation ou feront l’objet d’une attention particulière? Voici les priorités automnales de la Chambre de commerce de Québec.

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« C’est notre tour Eiffel, c’est un appelant touristique aussi puissant », a-t-il lancé au sujet de cet ouvrage qui n’a plus l’allure d’antan. Le pont qui relie Lévis et Ste-Foy nécessite de nombreux travaux alors que la région ne peut s’en passer.

« Les deux ponts sont utilisés à pleine capacité. Si nous n’avions plus le pont de Québec demain matin, le pont Pierre-Laporte serait complètement congestionné », a laissé tomber celui qui est également avocat chez Morency société d’avocats.

L’urgence vient du fait qu’une entente entre le gouvernement du Québec et le Canadien National, propriétaire du pont, expire en 2012.

Le document prévoit le versement de 25 000 $ par année a CN pour son utilisation, alors qu’il lui en coûte 1,8 million $ annuellement pour l’entretenir. Et comme la société ferroviaire n’utilise que 10 % de sa capacité quotidienne, elle serait prête à le revendre.

« Tant qu’il appartient au CN, on ne peut rien faire de touristique avec le pont, et ils ne vont certainement pas le repeindre », a conclu M. Paradis.

Si le dossier du pont est d’une grande importance étant donné l’échéance de 2012 qui approche, celui de l’amphithéâtre n’est pas très loin. « La priorité est la même pour le complexe multifonctionnel que pour le pont de Québec. »

L’infrastructure servirait non seulement pour attirer une équipe de hockey professionnel, mais aussi pour soumettre une candidature aux Jeux olympiques.

Ces olympiades viendraient dynamiser une ville qui est toujours sur la vague de son 400e anniversaire, de dire M. Paradis. « On a beau dire que ça coûte cher ce type d’événements, il est démontré que c’est rentable, d’autant que ça mobilise les gens. »

Reste cependant à savoir si on finance dès maintenant ce projet, ou si on attend d’obtenir les Jeux, ajoute-t-il.

La région de Québec a également à l’œil la situation de l’emploi, mais pas parce qu’il manque de travail. « Le chômage est au plus bas dans la région présentement, on manque de main d’œuvre à tous les niveaux. » En fait, la Chambre de commerce de Québec s’est doté d’un programme pour attirer les immigrants à Québec, les aider à se trouver un emploi dans la capitale et appuyer les entreprises pour les intégrer.