Fusion Rogers-Shaw: autres plaidoiries finales devant le Tribunal de la concurrence

Publié le 14/12/2022 à 08:57

Fusion Rogers-Shaw: autres plaidoiries finales devant le Tribunal de la concurrence

Publié le 14/12/2022 à 08:57

Par La Presse Canadienne

(Photo: La Presse Canadienne)

Ottawa — Les plaidoiries finales devraient se poursuivre ce mercredi devant le Tribunal de la concurrence, l’organisme administratif qui évalue si la fusion de 26 milliards de dollars de Rogers Communications avec Shaw Communications doit être approuvée ou non.

Les plaidoiries, qui ont débuté mardi, devraient être la dernière étape de l’audience avant que le juge en chef de la Cour fédérale, Paul Crampton, étudie les témoignages qu’il a entendus au cours du mois dernier et rende une décision. Shaw doit fournir ses derniers arguments mercredi.

Rogers a annoncé en mars 2021 sa volonté d’acheter Shaw. Le Bureau de la concurrence s’est opposé à la transaction, soutenant qu’elle provoquerait une augmentation des factures de téléphonie mobile et entraînerait un service de qualité inférieure.

Rogers et Shaw ont convenu de vendre Freedom Mobile, qui appartient à Shaw, à l’entreprise Vidéotron, une filiale de Québecor, dans le but d’apaiser les inquiétudes du Bureau de la concurrence, mais l’organisme fédéral n’est toujours pas convaincu.

Mardi, les avocats du Bureau de la concurrence ont fait valoir que l’entente créerait une relation de dépendance sans précédent entre le géant des télécommunications Rogers et Vidéotron, un plus petit acteur régional.

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a approuvé l’accord en mars, tandis que le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a déclaré qu’il ne l’approuverait que si Vidéotron acceptait de conserver les licences sans fil de Freedom pendant au moins 10 ans et que les prix du sans-fil en Ontario et dans l’Ouest canadien étaient abaissés d’environ 20%.

 

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