La crise profite à Uni-Select

Publié le 06/05/2009 à 00:00

La crise profite à Uni-Select

Publié le 06/05/2009 à 00:00

Lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires d’Uni-Select hier, le président et chef de la direction, Richard G. Roy a souligné les tendances actuelles qui alimentaient la demande de pièces de rechange.


En temps de crise, les consommateurs gardent leurs véhicules plus longtemps, ce qui favorise les réparateurs et leurs fournisseurs. De plus, le retour au financement traditionnel plutôt qu’à la location du véhicule prédispose les consommateurs à une culture de conservation et d’entretien.

Enfin, la prolifération des modèles et marques, ainsi que la complexité des véhicules entrainent de nouveaux besoins d’entretien.

Des acquisitions

Pour Uni-Select, cette conjoncture favorable lui donne le désir d’aller encore plus loin dans sa culture d’expansion par acquisitions en Amérique du Nord. Après avoir déboursé plus de 200 millions de dollars en acquisitions en 2008, il lui reste une ligne de crédit de 100 millions de dollars que la compagnie entend exploiter pour grandir davantage.

Toutefois, avant de se lancer, elle met l’accent sur l’intégration des acquisitions récentes et la réalisation des synergies promises de ces acquisitions. Après tout, la compagnie est passée en cinq ans d’un effectif de 1500 employés à 5500 employés.

Les résultats trimestriels traduisent la qualité de ces acquisitions. Le chiffre d’affaires d’Uni-Select a grimpé de 28,8% et ses bénéfices de 33%.

Outre la conjoncture favorable, ces résultats s’expliquent par des améliorations des conditions d’achat, l’appréciation du dollar américain et les synergies obtenues.

À la une

Pierre Fitzgibbon: «Dans la filière batterie, on est rendu trop loin pour reculer»

00:00 | Les Affaires

Le superministre a rencontré «Les Affaires» en table éditoriale afin de préciser sa vision de la filière batterie.

Table éditoriale avec le PDG de Northvolt: des batteries «made in Québec» avec du contenu d'ailleurs

En table éditoriale avec «Les Affaires», Paolo Cerruti affirme qu'il faudra être patient.

Le coup de poker de la filière batterie

BILLET. À vous de juger si nous avons des chances de remporter la mise ou de perdre gros dans la partie.