Les carburants canadiens contiendraient notamment trop de soufre, ce qui réduit l’efficacité des catalyseurs (dispositifs antipollution) et provoque une hausse des émissions de divers polluants atmosphériques.
L’étude intitulée «La qualité du carburant au Canada et son effet sur les émissions des automobiles» avait pour mission de comparer les carburants canadiens avec ceux d’autres marchés comme l’Europe occidentale, l’Australie et le Japon.
L’étude identifie le Canada comme ayant les normes de qualité des carburants les moins strictes, mais aussi une faible surveillance et peu de mesures de contrôle.
«La première chose que le Canada devrait faire, c’est d’établir des normes plus sévères. Les manufacturiers d’automobiles investissent des milliards de dollars pour rendre leurs véhicules moins énergivores mais il faut aussi un carburant plus propre pour améliorer les normes d’antipollution et de consommation d’essence du pays», explique le président membre de l’AIAMC et président chef de la direction de Volkswagen Canada, John White, en entrevue.
M. White affirme que les normes de qualité du carburant les plus sévères sont dans les pays de l’Europe de l’Ouest et que l’idéal pour le Canada serait d’adopter une réglementation similaire.