Plan d'aide à la Grèce: Paris et Berlin en désaccord

Publié le 18/10/2011 à 13:43, mis à jour le 16/10/2013 à 19:47

Plan d'aide à la Grèce: Paris et Berlin en désaccord

Publié le 18/10/2011 à 13:43, mis à jour le 16/10/2013 à 19:47

Par La Presse Canadienne

Alors que les responsables européens ont promis d'apporter une réponse globale à la crise de la dette, dimanche à Bruxelles, des divergences persistent entre l'Allemagne et la France sur la participation du secteur privé au plan d'aide à la Grèce, a-t-on appris mardi de source proche des discussions.

Selon cette source, Berlin fait pression pour que les banques acceptent des pertes de 50 à 60 pour cent de la valeur de la dette grecque qu'elles détiennent, contre 21 pour cent prévus dans l'accord conclu le 21 juillet par les pays de la zone euro. De son côté, Paris ne veut pas revenir sur ce plan, refusant d'aller au-delà de corrections techniques.

Le 21 juillet, les dirigeants de la zone euro se sont mis d'accord sur un second plan de sauvetage de la Grèce de 109 milliards d'euros et sur un renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF), porté à 440 milliards d'euros et doté de pouvoirs supplémentaires.

L'accord prévoit que les créanciers privés acceptent des pertes de 21 pour cent sur leurs portefeuilles d'obligations grecques, essentiellement via des réductions de taux et versements différés.

Un conseil européen et une réunion des dirigeants de la zone euro sont prévus ce dimanche à Bruxelles, au cours desquels un plan global est censé être adopté pour tenter de résoudre la crise de la zone euro. Des mesures sur une recapitalisation des banques, l'amélioration du FESF, et le renforcement de la coopération économique sont attendues.

Mais le gouvernement allemand a déjà prévenu qu'il ne fallait pas s'attendre à ce que tout soit résolu dimanche. "Ce sont des pas importants sur un long chemin et c'est un chemin qui va se poursuivre longtemps dans l'année prochaine avec d'autres mesures qui devront suivre", avait expliqué lundi le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert, s'efforçant de tempérer les attentes des marchés.

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