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Quel est votre plus précieux conseil pour les gens d’affaires qui souhaiteraient faire des affaires à l’étranger ? LesAffaires.monde a récemment sondé sa communauté sur son groupe LinkedIn. Voici ce que des experts et des exportateurs d’expérience ont répondu :
1. Renseignez-vous auprès d’organismes spécialisés en exportations. « Parlez-en à votre commissaire à l'exportation de votre région », conseille Karl Miville de Chene, directeur de la formation au Centre de Formation en Commerce International (CFCI).
2. Étudiez les coûts. « Prenez le temps d'étudier les implications et les coûts reliés au transport et aux douanes, et ce, avec un partenaire fiable, indépendant et bien au fait de la réglementation », commente Christian Sivière, président et fondateur d’Import Export Logistics Solutions.
3. Préparez-vous à une fluctuation du taux de change. « Essayez de prévoir le risque de variation du taux de change et, ainsi, tentez de vous protéger contre ce risque », explique Luc St-Pierre, qui compte cinq ans d’expérience dans le commerce international, en plus d’être chargé de projets techniques chez Ludia, une PME montréalaise spécialisée en jeux vidéo.
4. Mettez un bon plan marketing en place. « Assurez-vous d'avoir les moyens et la capacité de vous déplacer par vous-même sur le marché. N’accordez pas 100 % de votre confiance à des agents », note Simon Lacroix, PDG chez Summum Woodwork, une entreprise québécoise spécialisée dans l’ébénisterie architecturale, présente sur le marché américain depuis sa fondation en 1999.
5. Soyez conforme. « Un brevet valide au Canada ne veut pas nécessairement dire qu’il l’est partout dans le monde. Ainsi, vérifiez la validité des brevets et confirmez que le produit correspond aux normes locales. De petits détails peuvent varier d’un pays à l’autre », conseille Luc St-Pierre.
6. Choisissez le bon partenaire. « Ne choisissez pas le partenaire le moins cher, mais plutôt celui qui semble bien connaître la législation », note Christian Sivière.
7. Demandez un deuxième avis. « Il faut toujours demander un second avis, que ce soit par rapport à vos finances ou à de partenaires potentiels. Il y a peut-être des aspects qui ont été oubliés. Il vaut mieux prévenir et se protéger », conclut Luc St-Pierre.
