Assurance des enfants : miser sur l'assurance maladie grave

Publié le 10/11/2011 à 10:38, mis à jour le 08/10/2013 à 08:39

Assurance des enfants : miser sur l'assurance maladie grave

Publié le 10/11/2011 à 10:38, mis à jour le 08/10/2013 à 08:39

Pour certains parents, avoir la possibilité d'être au chevet de leur enfant atteint d'une maladie grave sans se soucier de leur propre situation financière est une motivation suffisante pour opter pour l'assurance maladie grave pour leur enfant.

Une fois que les besoins en assurances des parents sont bien comblés, un conseiller peut offrir l'assurance maladie grave à leurs enfants. Si ce type d'assurance est moins populaire que l'assurance vie pour les enfants, elle n'est pas moins utile, lorsque le malheur frappe une famille.

« Je prône d'assurer à la fois la maladie grave et la vie. Si mon enfant a le cancer, même s'il a une bonne assurance vie, ça ne me donne rien. L'assurance maladie grave va m'aider financièrement. C'est le budget du parent qui permet de trancher », indique Hervé Webanck, conseiller en sécurité financière et vice-président, ventes et développement des affaires chez Assurance Banque Nationale.

Même s'il est possible d'assurer séparément un enfant soit pour la vie, soit pour la maladie grave, il existe des produits qui combinent les deux protections, note Yves Charbonneau, planificateur financier et conseiller en sécurité financière chez Conseils financiers Yvanjay, un distributeur autorisé par l'Industrielle Alliance. Ce combo permet au conseiller de n'avoir qu'à obtenir un seul « oui » de son client.

Habituellement, lorsqu'on assure un enfant, le parent est le bénéficiaire de la police. « Lorsque le parent prend du temps libre pour accompagner son enfant à l'hôpital, il ne travaille pas et son employeur ne le payera pas. L'assurance permet d'avoir des sous pour pallier cette perte de revenus », explique Yves Charbonneau.

Chaque contrat d'assurance maladie grave étant unique, le conseiller doit bien les connaître avant d'effectuer sa proposition. Par exemple, certaines polices ajoutent de cinq à sept maladies aux quelque 25 couvertes dans les polices offertes aux adultes.

L'avenant de l'exonération des primes en cas de décès ou d'invalidité de celui qui paye la police est souvent recommandé. « Quand les gens tombent invalides, même s'ils ont une bonne assurance salaire, ils n'ont jamais 100 % de leur salaire. Malheureusement, les gens ont tendance à annuler leur police quand financièrement ça ne va pas, même si ce n'est peut-être pas la meilleure chose à faire », observe Hervé Webanck.

Yves Charbonneau favoriser aussi l'avenant « garantie fracture accidentelle ». « Si l'enfant se fait une fracture et ne peut pas aller à l'école durant quelques jours ou quelques semaines, il aura besoin d'un tuteur. Cet argent aide à payer ces coûts. Ça peut être intéressant », fait-il mention.

L'avenant « décès et mutilation accidentelle » peut également convenir à certains. « Si l'enfant perdait l'usage permanent d'un membre, comme une main, il y a un montant qui peut l'aider pour payer une prothèse », note-t-il.

Plusieurs assureurs offrent également aux assurés le service Best Doctors. « Si je vous annonce que vous avez le cancer, peut-être que vous alliez vouloir un deuxième avis pour savoir quel endroit est le meilleur pour vous soigner? Avec Best Doctors, on vous met en communications avec médecins. Ils vont vous dire ou regarder avec des spécialistes », mentionne Yves Charbonneau.

Une fois l'enfant devenu adulte

Selon le type de contrat d'assurance, il est possible de transformer la partie de l'assurance maladies graves entre l'âge de 25 à 30 ans pour une couverture permanente. C'est le cas du contrat Duo-Santé de l'Industrielle Alliance, qui offre une police qui combine l'assurance vie et l'assurance maladie grave, souligne Yves Charbonneau.

« Autrement, la couverture d'assurances maladie graves se termine à l'âge de 30 ans, car le contrat devient "libéré" à cet âge-là. L'enfant demeure donc assuré pour la couverture "vie", sans avoir à débourser de primes additionnelles », ajoute-t-il.

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