Sa dernière étude, Global Capital Trends, conclut que la chute de la valeur des transactions immobilières dans le monde tire à sa fin. Le cabinet new-yorkaise prévoit qu'à la fin du deuxième trimestre, la valeur globale des transactions n'aura diminué que de 5 % par rapport au premier trimestre, après un effondrement de 67 % sur un an.
"Nous semblons approcher du fond, dit Pete Culliney, analyste chez Real Capital. Il n'y a rien de sûr, mais nous pouvons espérer une reprise. Nous en sommes à un point où les transactions ne peuvent plus diminuer."
Le déclin a été brutal depuis deux ans et demi. Au premier trimestre de 2007, les ventes mondiales atteignaient 295 milliards de dollars américains; à la fin du trimestre courant, elles ne seront plus que de 49 milliards, selon RCA. Cela représente de 84 % de la valeur des transactions dans le monde.
Les États-Unis étant l'épicentre de la crise financière mondiale, le continent américain est le plus touché, avec une baisse de 95 % de la valeur des transactions. Au deuxième trimestre, les ventes d'immeubles n'atteindront que huit milliards de dollars dans les Amériques. La ville de Tokyo en a enregistré autant pendant le seul mois de mai.
Pour la première fois, c'est d'ailleurs l'Asie-Pacifique qui affiche la plus forte activité immobilière. La valeur des transactions n'y a baissé que de moitié depuis le début de 2007.
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