Plan Nord: opération charme

Publié le 27/06/2011 à 15:06, mis à jour le 16/03/2012 à 16:20

Plan Nord: opération charme

Publié le 27/06/2011 à 15:06, mis à jour le 16/03/2012 à 16:20

Par La Presse Canadienne

Auprès des investisseurs étrangers, Jean Charest joue à fond la carte de la stabilité du Québec.

Le premier ministre du Québec en fait un argument de vente de son Plan Nord à l'étranger, espérant ainsi faire pleuvoir les milliards de dollars d'investissements au nord du 49e parallèle.

C'est sur cette note que M. Charest a entamé lundi une mission d'exploration de cinq jours en Europe, destinée à montrer le sérieux de son projet et à amener d'éventuels investisseurs à y donner vie.

PLUS: Les mines rapportent 250M$ par an à Québec

Son périple a débuté à Londres, à l'occasion d'une allocution devant un parterre de quelque 200 gens d'affaires et de financiers, avant de se poursuivre à Bruxelles mercredi, puis à Francfort et Munich, vendredi.

La mission en Europe fait suite à un voyage récent à New York, autour du même thème, et précède une autre mission de promotion du Plan Nord en Chine et au Japon, à la fin août.

Aux discours prévus, se greffent à sa mission européenne une série de rencontres privées avec des chefs d'entreprises qui pourraient envisager investir dans le Grand Nord québécois, particulièrement dans le secteur des mines.

Aucune annonce d'investissement n'est cependant prévue à l'horaire durant la mission, même si M. Charest a assuré que certains projets concrets étaient à l'étude.

En point de presse, il a estimé que la force de son mégaprojet de développement résidait dans le degré de préparation élevé atteint avant de partir à la conquête du monde, se référant notamment aux ententes conclues avec plusieurs nations autochtones du nord, dont la plus récente avec les Cris.

Selon lui, ce type de planification soignée, gage de stabilité, est de nature à rassurer d'éventuels investisseurs.

Il s'est dit convaincu que, pour le décideur intéressé à risquer d'importantes sommes d'argent dans l'extraction des ressources naturelles, "le niveau de préparation (du pays d'accueil) pèse lourd dans la balance", au moment de faire son choix.

L'important, selon lui, consiste donc à offrir aux chefs d'entreprises étrangers un "environnement d'investissement stable, prévisible, transparent".

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