Les engagés volontaires

Offert par Les Affaires


Édition du 14 Février 2015

Les engagés volontaires

Offert par Les Affaires


Édition du 14 Février 2015

Groupe Esprit de Corps a fait de la performance en équipe sa spécialité. Habituellement, la firme montréalaise transporte des collègues d'une même entreprise dans des défis sportifs pour leur faire comprendre par l'effort qu'ensemble, on va plus loin. Un principe simple à concevoir, mais parfois difficile à appliquer. Le 4 février, toutefois, les équipiers réunis autour de Gilles Barbot, le patron d'Esprit de Corps, ne sont pas des collègues. Ils n'ont même jamais travaillé ensemble. Ils s'apprêtent pourtant à vivre une aventure qui aiguisera leur sens du travail en équipe comme jamais : l'ascension du mont Washington, dans la neige, le vent et le froid du mois d'avril.

C'est la première rencontre des dirigeants québécois sélectionnés par Les Affaires et Esprit de Corps pour relever le défi Atteindre des sommets, lancé en janvier.

Ils ont 10 semaines pour se préparer physiquement et mentalement à gravir la montagne. Dans la petite salle de conférence du Club sportif MAA, à Montréal, qui accueille le programme de préparation, c'est l'heure des présentations pour les sept participants.

Les présentations n'auraient pas été complètes si l'aventure elle-même n'avait pas été présentée. Coach Barbot se lance.

Le discours est bien rodé ; il a accompagné plusieurs dizaines d'équipes jusqu'au sommet de la plus haute montagne du nord-est des États-Unis : une altitude de 6 288 pi (1 916 m) ; des vents qui décoiffent (le fameux record de 372 km/h remonte à avril 1934) et qui peuvent ralentir l'équipe à la vitesse inouïe de 0,5 km/h ; des sacs à dos de 40 lb (18 kg) d'équipement ; une expédition de deux jours, totalisant de 17 à 22 heures de marche, selon l'itinéraire choisi. Ce choix sera fait au matin du 12 avril, au pied de la montagne, en fonction de la météo et de la force que l'équipe aura atteinte.

D'un abord accessible, le mont Washington réserve quelques périls. Les engagés volontaires écoutent attentivement. Ils prennent la mesure du défi qu'ils se sont lancé à eux-mêmes. Et Gilles Barbot de conclure : «On se prépare pour le pire, mais on espère le mieux. Quoique le pire, ça peut être sympathique, ça fait de beaux souvenirs.»

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