(Illustration: Camille Charbonneau)
L’ESSENTIEL DE L’ACTUALITÉ
• TC a récupéré environ 2600 barils de pétrole du déversement au Kansas. TC Energy a déclaré avoir nettoyé près de 2 600 barils de pétrole provenant du plus grand déversement de brut aux États-Unis depuis près de dix ans, mais le calendrier de redémarrage du pipeline Keystone après sa rupture la semaine dernière reste incertain.
• Tiff Macklem: la persistance de l’inflation est plus risquée qu’une récession. Selon ce qu’a déclaré lundi le gouverneur de la Banque du Canada, l’institution s’efforce de relever suffisamment ses taux pour maîtriser l’inflation sans précipiter l’économie dans une profonde récession, mais le plus grand risque des deux est la persistance de l’inflation, qui nécessiterait des taux «beaucoup plus élevés».
• LBMA poursuivie à Londres pour violation présumée des droits de l’homme. Un cabinet d’avocats britannique a déclaré qu’il avait intenté une action contre London Bullion Market Association (LBMA), le plus important organisme d’accréditation des raffineries d’or au monde, pour avoir renouvelé la certification d’un raffineur malgré des allégations de violations des droits de l’homme dans une mine qui l’approvisionnait en or.
• Bankman-Fried, accusé par la SEC américaine, doit comparaître aux Bahamas. Le fondateur de FTX, Sam Bankman-Fried, a été accusé par la Securities and Exchange Commission des États-Unis d’avoir escroqué des investisseurs avec ce que les autorités ont appelé «un château de cartes», quelques heures avant qu’il ne doive comparaître devant un tribunal aux Bahamas.
• Un combo de Moderna et de Merck réduirait de 44% les récidives de mélanome. Un vaccin expérimental personnalisé contre le mélanome, mis au point par Moderna et administré conjointement avec le Keytruda, l’immunothérapie vedette de Merck, a réduit de 44% le risque de récidive ou de décès lié au cancer de la peau, par rapport au Keytruda seul, lors d’un premier essai intermédiaire.
TENDANCES AVANT L’OUVERTURE
Les contrats à terme du principal indice boursier canadien sont en hausse, suivant l’avancée observée à Wall Street et alors que les bourses internationales se maintiennent avant la publication des données sur l’inflation aux États-Unis, qui pourrait influencer la trajectoire des prochaines hausses de taux par la Réserve fédérale et d’autres banques centrales. Le dollar américain est en léger recul et les prix de l’or sont en hausse. Les prix du pétrole poursuivent leur montée, profitant des perturbations de la production et de l’assouplissement des mesures sanitaires en Chine, le plus grand pays importateur de brut.
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TITRES À SUIVRE
• Lundin Mining: l’organisme chilien de réglementation de l’eau a infligé à la division locale de la minière canadienne Lundin une amende d’environ 138 000 $US, soit le montant maximal possible, en raison des conséquences d’un mystérieux gouffre apparu près d’un gisement de cuivre fin juillet, selon ce qu’a annoncé lundi l’agence. Le gouffre de 36 mètres de diamètre s’est formé soudainement dans la ville de Tierra Amarilla, à quelque 665 km au nord de la capitale. L’incident fait également l’objet d’une enquête de la part des autorités de réglementation minière et environnementale. L’agence DGA a déclaré que les travaux miniers réalisés par l’entreprise qui gère la mine d’Alcaparrosa avaient provoqué une perforation qui a endommagé de manière permanente l’aquifère de la rivière Copiapo, une formation géologique souterraine qui retient les eaux souterraines. Elle a déclaré que Ojos del Salado, une filiale de Lundin basée dans la région d’Atacama, dans le nord du Chili, devra présenter un plan de suivi dans les 45 jours.
• Nutrien: après une année de volatilité des prix des intrants agricoles, 2023 devrait être une année «normale» pour les coûts des engrais et des pesticides, selon ce qu’a déclaré lundi à Reuters un responsable de Nutrien, le principal fabricant canadien d’engrais. Le directeur général de Nutrien pour l’Amérique latine, Andre Dias, a déclaré que la guerre en Ukraine a suscité des inquiétudes dans le secteur et a initialement fait augmenter les prix des engrais cette année. «La guerre en Ukraine a généré toutes sortes d’attentes autour d’une pénurie de produits. Après le mois de mai, les prix ont commencé à baisser», a-t-il expliqué, ajoutant que la valeur des intrants avait été réduite de moitié. Le Brésil, qui importe environ 85% de son approvisionnement en engrais, a été confronté à des défis avec les prix des produits en 2022, selon Dias. Il a ajouté que 2023 serait une année plus normale, avec moins de volatilité que 2022, et un marché plus «stable» malgré ce que Dias a dit être des surcharges russes attendues sur les engrais. Dias a réaffirmé les plans de l’entreprise pour se développer au Brésil par le biais d’acquisitions et d’expansions organiques, étant donné l’agriculture du pays et les opportunités de consolidation.
