Les investisseurs sur leurs gardes avant les données critiques sur l'emploi

Publié le 05/10/2012 à 07:27, mis à jour le 05/10/2012 à 07:37

Les investisseurs sur leurs gardes avant les données critiques sur l'emploi

Publié le 05/10/2012 à 07:27, mis à jour le 05/10/2012 à 07:37

Par Yannick Clérouin

Les contrats à terme sur les indices boursiers américains sont en légère hausse vers 7h15, à une heure et quart de la publication des données critiques sur le marché de l’emploi aux États-Unis.

Les contrats à terme sur l’indice Dow Jones gagnent 0,1% ou 15 points à 13513, tandis que ceux du S&P 500 avancent de 0,1% ou 1,4 point à 1457.

Jeudi, les Bourses nord-américaines ont terminé sur une bonne note. Le S&P/TSX a gagné 88 points, ou 0,71 %, à 12 447 points, le S&P 500 a monté de 10 points, ou 0,69 %, à 1 461 points, et le Dow Jones de 80 points, ou 0,6 %, à 13 575 points.

Les économistes sondés par Bloomberg tablent en moyenne sur la création nette de 115 000 postes en septembre aux États-Unis. C’est davantage que les 96 000 enregistrés en août, mais pas assez pour faire baisser le taux de chômage, qui était de 8,1 % à la fin du dernier mois.

Le chômage devrait même augmenter de 0,1 % pour s’établir à 8,2%, selon la prévision moyenne des économistes.

Statistique Canada dévoilera également ses données sur les conditions du marché de l’emploi canadien de septembre. À moins d’une grande surprise, les résultats du dernier mois devraient être faibles, reflétant la prudence des entreprises face à un ralentissement économique mondial.

Au Canada, il devrait y avoir eu création de 8500 postes, selon la prévision moyenne des économistes, comparativement à 34 000 le mois précédent.

En août, le Québec avait ajouté 32 500 postes, la quasi-totalité étant des emplois à temps partiel.

Le score avait été similaire pour l'ensemble du Canada. Les rangs des travailleurs s’étaient gonflés de 34 300 le mois dernier. Pendant que 46 700 personnes trouvaient un travail à temps partiel, 12 500 postes à temps plein ont été éliminés.

Au Québec, le taux de chômage est demeuré à 7,6 %. Celui du Canada est resté stable aussi, à 7,3 %.

 

 

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