Bourse: NY à son plus bas depuis juin, Toronto sous les 12 000 points

Publié le 14/11/2012 à 16:51, mis à jour le 16/11/2012 à 14:55

Bourse: NY à son plus bas depuis juin, Toronto sous les 12 000 points

Publié le 14/11/2012 à 16:51, mis à jour le 16/11/2012 à 14:55

Par AFP

Les efforts de Barack Obama pour rassurer les marchés financiers se sont avérés inutiles, autant à New York qu’à Toronto. Les craintes des investisseurs quant au dénouement de l’impasse fiscale aux Etats-Unis ont monté d’un cran aujourd’hui malgré l’appel que le président américain a lancé au Congrès. Résultat : les Bourses ont connu une sale journée.

La Bourse de Toronto a perdu 1,69 % aujourd’hui. L’indice S&P/TSX a lâché 204 points, terminant sous la barre des 12 000 points.

Wall Street a reculé à son plus bas depuis la fin juin : le Dow Jones a lâché 1,45% et le Nasdaq 1,29%.

Le Dow Jones Industrial Average a reculé 185,23 points à 12 570,95 points), tombant à son niveau le plus bas depuis le 26 juin, et le Nasdaq, de 37,08 points à 2 846,81 points.

L'indice élargi Standard and Poor's 500 a abandonné 1,39% (-19,04 points) à 1.355,49 points.

Après une ouverture en hausse, aidée par de bons résultats d'entreprises américaines, les indices new-yorkais ont fait machine arrière en cours de matinée et se sont effondrés peu après l'issue de la première conférence de presse du président Obama.

"Les courtiers sont en colère", a expliqué Hugh Johnson, de Hugh Johnson Advisors. "Leur espoir que les politiques réussissent à éviter le +mur budgétaire+ est en train de disparaître. (...) La situation actuelle ressemble de plus en plus aux blocages idéologiques que l'on connaît bien".

En conséquence, "le marché se casse la figure dans l'anticipation d'une récession en 2013", a-t-il poursuivi.

En effet, malgré des propos apaisants du président américain qui s'est dit prêt à des compromis avec la majorité républicaine de la chambre des Représentants au Congrès pour trouver un accord politique et éviter le "mur budgétaire", un ensemble de hausses d'impôts et de baisses des dépenses publiques automatiques au 1er janvier 2013, "il semble que tout cela va durer encore un moment", a noté Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.

Les courtiers craignent qu'en l'absence d'accord entre l'exécutif et le Congrès, le faible élan de croissance soit interrompu et que l'économie américaine retombe dans la récession.

Par ailleurs, les courtiers n'ont que peu réagi à la publication par la Réserve fédérale américaine (Fed) des minutes de la dernière réunion de son Comité de politique monétaire (FOMC).

Ce document montre cependant que la banque centrale envisage d'augmenter ses opérations de rachats de titres sur les marchés à partir du début de l'année prochaine, ce qui a généralement pour effet de stimuler les achats d'actifs jugés plus risqués comme les actions.

Mais dans le contexte des craintes au sujet du budget américain et de la situation économique en zone euro, "il n'est pas dans l'intérêt de qui que ce soit d'acheter" en ce moment, a estimé M. Blicksilver.

Le marché obligataire a terminé sans direction. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans est resté stable par rapport à mardi à 1,589% et celui à 30 ans a avancé à 2,728% contre 2,721%.

 

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