La spirale baissière se poursuit sur les principales places boursières du monde jeudi, tandis que Tokyo et Londres essuient des pertes de plus de 2%. Wall Street est en voie d’afficher une baisse de plus de 1% à l’ouverture.
Les Bourses américaines poursuivent leur déclin des négociations précédant l’ouverture officielle. Les contrats à terme sur les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq affichent des reculs respectifs de 1,43%, 1,03% et 1,57%.
L’indice phare américain, le S&P 500, a effacé hier ses gains pour l’année après un recul de 0,8%, ce qui le ramène à son niveau du 16 avril.
Les données sur les ventes au détail, plus faibles que prévu aux États-Unis, ont contribué à faire tomber l’indice d’autant que de 3% avant que celui-ci ne remonte dans les deux dernières heures de négociation.
Le ralentissement de l’économie mondiale est une autre source de stress pour les investisseurs. La zone euro inquiète particulièrement.
Les marchés européens reculaient d’ailleurs fortement jeudi matin, inquiétés par une émission obligataire espagnole et une intervention de la Banque centrale européenne en Grèce.
L'Espagne a ainsi procédé à une émission de dette à long terme qui n'a pas été pleinement souscrite et la BCE s'est engagée à assurer plus de liquidités aux banques grecques. Ces deux informations rappellent, toute proportion gardée, la crise de la zone euro qui semblait s'être calmée depuis 2012.
Vers 7h, tous les indices européens reculent fortement, de près 3% à Madrid et à Lisbonne et de plus de 2% à Paris, entre autres. La Bourse de Londres chutait également de plus de 2% avant de réduire sa perte à 1,75%.
Par ailleurs, les investisseurs analysent de près la performance des entreprises tandis que la saison des résultats du troisième trimestre bat son plein.
Wal-Mart et Netflix sanctionnés
Le géant du divertissement en ligne Netflix chute de 26% à 331,22$US après avoir dévoilé des résultats qui ont déçu les investisseurs.
Le no 1 mondial du commerce, Wal-Mart Stores, se fait punir pour avoir abaissé sa prévision de croissance de ses ventes. Après avoir perdu 3,5% la veille, le plus important détaillant du monde recule de 1,6% dans les négociations électroniques.
Par ailleurs, les titres pétroliers canadiens risquent de souffrir encore, tandis que les prix du pétrole brut tombent encore jeudi.
