(Illustration: Camille Charbonneau)

La Bourse de Toronto a gagné près de 200 points, mardi, soutenue par les gains du secteur des métaux de base. Les marchés boursiers américains étaient, eux aussi, en hausse.

Lesley Marks, chef des placements pour les actions chez Placements Mackenzie, estime que les marchés ont affiché une bonne performance, grâce à l’espoir renouvelé qu’une réduction des taux d’intérêt puisse être sur la table l’année prochaine.

«Je pense que ce que nous avons vu de manière générale de la part de la Banque du Canada et de la Réserve fédérale (Fed) aux États-Unis est une confirmation que les taux d’intérêt ont atteint un sommet et que la prochaine étape sera une baisse à un moment donné en 2024», avance-t-elle.

«Cette perspective plaît aux investisseurs, enchaîne-t-elle. Comme le dit le proverbe: “Ne combattez pas la Fed”. Cela a été et continuera, certainement, d’être un vent favorable pour les investisseurs.»

Le rapport sur l’indice des prix à la consommation (IPC) pour le mois de novembre, publié mardi par Statistique Canada, démontre que le taux annuel est resté stable par rapport au mois précédent, à 3,1%.

Même si les économistes prévoyaient une légère baisse le mois dernier, la plupart ne s’attendent pas à ce que l’absence de progrès modifie les intentions de la Banque du Canada.

Mme Marks admet que le chiffre «pourrait être considéré comme décourageant», mais souligne que les données, à elles seules, auraient peu d’influence.

«Nous allons voir beaucoup plus de données économiques d’ici la prochaine réunion de la Banque du Canada et nous nous attendons à voir la confirmation de ce que nous avons vu au cours des six derniers mois environ, c’est-à-dire un ralentissement de l’économie canadienne», dit-elle.

«Ça devrait inciter la Banque du Canada à réfléchir au moment où elle fera sa première réduction des taux d’intérêt.»

Mme Marks constate que les événements géopolitiques, notamment les tensions au Moyen-Orient, n’ont pas affecté le prix du pétrole dans la mesure attendue, car l’analyse de l’offre et de la demande a eu préséance sur d’autres facteurs.

Elle souligne que l’offre excédentaire de pétrole avait créé un vent contraire important, entraînant une baisse des prix depuis leur sommet de septembre.

Ces derniers jours, le prix a augmenté en partie à cause de l’optimisme autour de l’économie «parce que des taux d’intérêt plus bas devraient être plus stimulants pour l’économie mondiale», estime Mme Marks. 

Voici les gagnants et les perdants du 19 décembre 2023: 

Seulement les titres d’une valeur supérieure à 1$ sont considérés dans le classement des Gagnants/Perdants.

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