Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi le 24 octobre

Publié le 24/10/2023 à 08:20, mis à jour le 24/10/2023 à 08:46

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi le 24 octobre

Publié le 24/10/2023 à 08:20, mis à jour le 24/10/2023 à 08:46

(Photo: 123RF)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient mitigés mardi matin, alors que les investisseurs gardaient un oeil sur le rendement des bonds du Trésor aux États-Unis.

 

 

Les indices boursiers à 08h00 

Paris et Francfort glissaient d'environ 0,1% en début de séance en Europe, tandis que Londres cédait 0,4 %.

À New York, avant l'ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles progressait de 0,2 % et l'indice élargi S&P 500 de 0,3%.

En Asie, le Nikkei 225 a ajouté 0,2% à Tokyo. La bourse de Shanghaï a avancé de 0,8% et le Hang Seng a plongé de 1,1% à Hong Kong. Sydney a pris 0,2% et Séoul a bondi de 1,1%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole prenait 11 cents US à 85,60$US le baril.

 

Le contexte

Les investisseurs digèrent mardi les indices PMI, révélateurs de l'activité économique dans les secteurs manufacturiers et les services. Dans la zone euro, le repli de l'activité du secteur privé s'est aggravé en octobre, signalant un risque de récession au deuxième semestre.

«L'incertitude est grande quant au caractère temporaire ou permanent de ce ralentissement», commente Stephen Innes, associé de SPI Asset Management. «Cela suggère que les effets de la crise pourraient avoir un impact récessionniste durable sur l'économie de la zone euro, et le ralentissement de l'activité en Allemagne ne contribue guère à apaiser ces craintes.»

Sur le marché obligataire, les taux d'intérêt souverains restent très hauts. Pour la première fois depuis novembre 2007, le taux d'intérêt de l'emprunt des États-Unis à dix ans a dépassé le seuil des 5% lundi en séance. Plus tôt ce matin, il s'établissait à 4,87%, contre 4,85% à la clôture lundi. Et l'équivalent français reculait à 3,45% contre 3,48% lundi.

Jeudi, la Banque centrale européenne (BCE) tiendra une réunion décentralisée à Athènes, durant laquelle elle devrait décider une pause dans le relèvement des taux, après dix hausses d'affilée.

«La présidente Christine Lagarde devrait souligner que la BCE est prête à relever à nouveau ses taux si nécessaire [et] devrait également réaffirmer que la banque centrale maintiendra les taux d'intérêt à un niveau élevé aussi longtemps que nécessaire», pour atteindre leur objectif d'une inflation à 2%, anticipe François Rimeu, stratégiste sénior chez La Française Asset Management.

Les investisseurs continuent également de surveiller l'évolution du conflit au Proche-Orient.

Les prix du pétrole hésitaient mardi, entre les efforts diplomatiques pour la désescalade de la guerre entre Israël et le Hamas et les craintes d'une offensive terrestre israélienne à Gaza ou que le conflit se propage aux pays voisins.

Plus tôt aujourd'hui, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, gagnait 0,42% à 90,21$US. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison à même échéance, montait de 0,38% à 85,82$US.

 

Barclays déçoit

La banque britannique Barclays a vu son bénéfice reculer de 16% sur un an au troisième trimestre, à cause d'une hausse de ses coûts, de sa facture fiscale et de dépréciations de crédits, à l'heure où les taux d'intérêt s'envolent au Royaume-Uni et ailleurs. Tôt ce matin, l'établissement bancaire lâchait 6,39% à Londres.

Dans son sillage, le secteur bancaire anglais recule: NatWest Group -2,42%, Lloyds Banking Group -1,77%, Standard Chartered -1,42%.

 

Puma continue sa course

L’équipementier sportif Puma a confirmé ses prévisions annuelles, malgré une baisse de son bénéfice d’exploitation et de son bénéfice net, qui est tombé à 132 millions d’euros, au troisième trimestre. Plus tôt aujourd'hui, son action grimpait de 4,13%.

Cet optimisme des investisseurs profitait aussi à Adidas (+1,62%) et JD Sports (+0,35%).

 

Du côté des devises

Plus tôt ce matin, l'euro reculait de 0,45% à 1,0622 dollar américain pour un euro.

Le bitcoin a atteint son plus haut depuis près d'un an et demi, dépassant brièvement les 35 000 dollars américains mardi, après qu'une cour d'appel américaine a confirmé une récente victoire juridique en faveur d'un nouveau produit de placement grand public dans cette devise numérique. Plus tôt aujourd'hui, il grimpait de 9,64% à 34 580 dollars américains.

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