L'essentiel de leurs dépenses est consacré au logement. Photo : Bloomberg.
Les Québécois dépensent aujourd’hui de plus en plus d’argent dans deux domaines – le logement et la transport –, et de moins en moins dans l’autre principal domaine, à savoir l’alimentation. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Institut de la statistique du Québec.
Ainsi, les ménages québécois ont un revenu brut annuel moyen de 62 020 dollars. Ils consacrent 18,8% de leur budget au logement, soit une hausse de 1,3% en dollars en glissement annuel. Ils dédient 13,9% de leur budget au transport, soit une progression de 4,8% en dollars en glissement annuel. Et ils allouent 12% de leur budget à l’alimentation, à la suite d’une baisse de 2,4% en dollars en glissement annuel.
Les autres principaux postes de dépenses sont respectivement les loisirs (5,3% du budget, en baisse de 4,2% en dollars), l’entretien ménager (4,4% du budget, en baisse de 0,2% en dollars) et l’habillement (3,9%, en baisse de 0,8% en dollars). Dans le détail, certains chiffres sont révélateurs des priorités de consommation des Québécois… Par exemple, les ménages québécois dépensent en moyenne 1 960 dollars en essence par an, soit 3,3% de leur budget. L’électricité leur coûte 1 310 dollars par an (2,2% du budget). Ils dépensent autant en coiffure (390 dollars) que pour les services de téléphonie cellulaire (380 dollars) et que pour les services du câble pour la télévision (340 dollars). Quant aux livres, ils représentent une dépense annuelle de 80 dollars.
Maintenant, la consommation des Québécois a évolué dans le temps. En l’espace de 10 années, le pourcentage de ménages qui dépensent de l’argent dans les cigarettes est passé de 44,2 à 32,7%. Une chute spectaculaire qui montre bien que les Québécois ont pris conscience du fait que fumer est dangereux pour la santé. Autre bouleversement : les Québécois ne s’informent plus de la même manière. Il y a une décennie de cela, 59% d’entre eux achetaient des journaux, et ils ne sont plus que 38% pour une dépense moyenne annuelle avoisinant les 180 dollars. Enfin, la location de DVD les intéressent de moins en moins (le pourcentage est passé de 61 à 44%), en revanche, la location de films par télédistribution connaît de plus en plus d’adeptes (de 67 à 80%).
