Standard Life avait prévenu avant le référendum qu'il pourrait transférer vers l'Angleterre des fonds gérés pour ses clients britanniques, alimentant la crainte d'une fuite des capitaux vers le sud en cas d'indépendance de la grande région du nord.
Ces spéculations avaient pesé ces dernières semaines sur la livre sterling, qui est nettement remontée vendredi dès que la tendance pour le "non" s'est affirmée.
La livre a atteint son plus haut niveau depuis fin juillet 2012 face à la monnaie unique européenne, à 1,2804 euro, avant de redescendre quelque peu.
«La victoire du non laisse la voie libre à une prochaine remontée des taux de la Banque d'Angleterre, ce qui est un facteur de soutien à long terme de la livre sterling», a signalé Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.
La hausse des taux directeurs rend une devise plus rémunératrice et donc plus intéressante pour les investisseurs.
L'apaisement des craintes entraînait aussi une hausse du taux d'emprunt du Royaume-Uni sur le marché obligataire.
«Le non de l'Écosse à l'indépendance devrait entretenir la prise de risque et ainsi maintenir sous pression la dette britannique», a souligné Orlando Green, économiste au Crédit Agricole CIB.