La vague FNB continue à prendre de l'ampleur


Édition du 22 Avril 2017

La vague FNB continue à prendre de l'ampleur


Édition du 22 Avril 2017

Vous voyez grossir la vague ? Non ? Nous, si. Tôt ou tard, un tsunami déferlera sur l'industrie des fonds négociés en Bourse au Canada et fera significativement grimper les avoirs totaux.

Le tsunami FNB est déjà passé aux États-Unis et arrive aujourd'hui sur les côtes canadiennes. Qu'on le souhaite ou non, la vague continue de prendre de l'ampleur. À la fin de 2017, deux ans après que les FNB aient atteint leur quart de siècle d'existence, les avoirs totaux de l'industrie s'élèvent à quelque 123 G$ CA, une hausse de 29,1 % par rapport à leur niveau d'il y a un an. En fait, la croissance de l'industrie depuis 2008-2009, année de la grande crise financière, est de l'ordre de 25 % par an.

Alors qu'il y a une dizaine d'années il n'y avait que trois fournisseurs (iShares, Claymore - qui depuis a été acquis par iShares - et Horizons), nous en avons aujourd'hui 19. Sans compter les nouveaux acteurs qui s'en viennent : Desjardins, Manuvie et Franklin Templeton.

Coté innovation, la vague continue également de grossir. D'un départ strictement passif, nous en sommes désormais aux facteurs indiciels : on parlera tantôt de stratégie valeur, tantôt de stratégie momentum, parfois de stratégie à faible volatilité, à moins que ce ne soit de rendement, de qualité ou de taille. Il y a même aujourd'hui des FNB qui tentent de combiner tous ces facteurs, d'autres qui donnent accès à des stratégies actives et qui vont jusqu'à inclure la gestion de titres avec couverture par l'utilisation d'options.

Constat ?

L'outil FNB est aujourd'hui devenu un outil d'investissement de premier plan de par la panoplie d'options qu'il offre.

Et il est probable qu'il continue de proliférer étant donné son coût d'investissement généralement plus faible et la nouvelle réglementation qui se profile sur le conseil financier. Cette nouvelle réglementation devrait en outre signifier la fin des commissions de suivi aux courtiers versés par les fonds communs.

Problème : une offre plus grande de différents produits demande plus de temps d'étude pour déceler ce qui nous convient le mieux.

Investisseurs et conseillers feraient mieux de s'y mettre tout de suite.

EXPERT INVITÉ

Yves Rebetez, CFA, est directeur principal de ETF Insight.

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