Titres bancaires: «pas de quoi pavoiser», dit Barclays

Publié le 19/02/2014 à 11:55

Titres bancaires: «pas de quoi pavoiser», dit Barclays

Publié le 19/02/2014 à 11:55

Par Thomas Cottendin

Photo: Bloomberg

Les actions des banques canadiennes semblent toujours offrir un potentiel défensif, dit Barclays. Toutefois, rien ne permet de pavoiser, estiment les analystes de la banque britannique.

Les actions bancaires du pays ont été très volatiles lors de la période suivant la divulgation de leurs résultats du dernier trimestre, constate John Aiken, analyste de Barclays.

«Alors que les résultats [des banques canadiennes] ont été accueillis favorablement par le marché, les résultats moroses des banques américaines ont tempéré les attentes de bénéfices pour les banques canadiennes, et par extension, l’enthousiasme [des investisseurs]», écrit l’analyste de la banque britannique dans un rapport publié mercredi sur les banques du pays.

Toutefois, le rebond des deux premières semaines de février a permis aux titres bancaires d’effacer leurs pertes et de retrouver une performance similaire à celle du marché, poursuit l’analyste.

«Les titres des banques canadiennes restent une place défensive où les investisseurs peuvent se cacher, en raison de leur taux de dividende élevé et stable», estime M. Aiken.

Toutefois, les prévisions de croissance pour les activités de banque de détail des institutions du pays sont modérées, note l’analyste. De plus, un vent contraire souffle sur les activités de crédit laissant présager une baisse de leurs revenus.

Par conséquent, la croissance des bénéfices anticipée par Barclays est plus modeste que celle observée lors des dernières années. «Lorsque l’engouement pour la Bourse reprendra, les titres bancaires seront une fois de plus probablement à la traîne [du marché]».

La Royale et la Scotia à privilégier

Barclays anticipe que les institutions avec la plus forte concentration dans les activités de banque de détail au pays, soient la Banque CIBC, la Banque Royale et la Banque TD, feront face à des vents contraires en raison de prévisions de croissance du revenu en baisse.

La Banque Scotia, qui est la moins présente dans les activités de détail nationales pourrait connaître un très bon premier trimestre 2014, «à condition qu’elle puisse gérer les perturbations en provenance de ses opérations en Amérique latine, ce qui inclut les pressions sur les marges et la hausse des provisions».

Enfin, malgré une présence importante dans la banque de détail au pays, la Banque Royale est aussi positionnée pour tirer profit du premier trimestre, «car elle dispose de la plus grande exposition à la gestion de patrimoine et a le plus de revenus d’activité hors banque de détail en provenance de l’extérieur du Canada».

Nom de la banque / Ancien cours cible / Nouveau cours cible de Barclays

Scotia / 66$ / 66$

CIBC / 86$ / 89$

RBC / 69$ / 72$

TD / 48$ / 50$

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