Dollarama devrait annoncer une hausse importante de son dividende trimestriel
Et si la reprise de l’économie américaine n’était pas aussi vigoureuse qu’on le croyait? Voilà le doute qui a germé dans l’esprit des investisseurs vers la fin de la semaine dernière, notamment après la publication de données sur l’emploi inférieures aux prévisions. L’optimisme qui prévalait depuis plusieurs mois a fait place au scepticisme. C’est dans cet état d’esprit que s’amorce la saison des résultats trimestriels au sud de la frontière.
Comme le veut la coutume, le géant de l’aluminium Alcoa ouvre le bal en dévoilant ses résultats du premier trimestre lundi après la clôture des Bourses.
L’entreprise de Pittsburgh pourrait malheureusement décevoir. David Gagliano, analyste chez Barclays, a abaissé jeudi dernier sa prévision de bénéfice pour les principaux acteurs de l’aluminium notamment à cause de la faiblesse des prix et de la demande pour le métal blanc.
Il a ainsi fait passer sa prévision de bénéfice de 0,13 $ US par action à 0,07 $ US l’action. Les analystes prévoient dans l’ensemble un profit de 0,09 $ US par action.
Contre toutes attentes, Alcoa avait réalisé un bénéfice de 0,09 $ l’action au premier trimestre de 2012. Les analystes avaient à l'époque prévu une perte. Les chances sont moins grandes, mais le producteur d’aluminium pourrait encore une fois confondre les sceptiques.
Forte croissance et un généreux dividende
Le détaillant montréalais Dollarama devrait dévoiler le 12 avril un autre solide trimestre, accompagné d’un petit cadeau pour les actionnaires: un dividende qui sera relevé de 100%!
C’est du moins ce que prévoit David Hartley, analyste pour Credit Suisse.
Celui-ci prévoit que la chaîne de magasins à 1$ et plus dévoilera un bénéfice de 1$ par action. Les analystes tablent dans l’ensemble sur un bénéfice de 1,02 $ par action, le plus optimiste visant 1,07$.
Par ailleurs, M. Hartley croit que la chaîne dirigée par Larry Rossy annoncera qu’elle double son dividende annuel pour le faire passer de 0,44 $ par action à 0,88$ par action. L’entreprise utilise les liquidités abondantes qu’elle tire de ses activités pour rehausser son dividende, éliminer sa dette et racheter de ses actions (50M$ pour le prochain exercice, selon M. Hartley).
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