Êtes-vous prudent ou pleinement investi ?
Nous conservons environ 20 % de notre portefeuille en liquidités. Nous sommes en transition d'une position plus défensive à une autre plus offensive. Plusieurs indicateurs économiques se sont améliorés au cours des six dernières semaines. On observe aussi que les investisseurs institutionnels reviennent dans le marché.
Qu'attendez-vous avant de revenir à une pondération entièrement investie dans les actions ?
Nous aimerions que la moyenne mobile des 17 dernières semaines du S&P/TSX franchisse celle des 43 dernières semaines. Nous nous en approchons [au moment de l'entrevue].
Quelle société est sur votre écran radar ?
Red Eagle Mining (TSX-V, RD, 0,50 $) construit une mine d'or, qui devrait entrer en production d'ici à la fin de l'été ou au début de l'automne. Aucun analyste ne suit le titre. L'action est vraiment peu chère. Son évaluation représente près de la moitié de celle de ses pairs. Comme pour n'importe quel projet minier, il y a toujours un risque que les installations ne soient pas prêtes à temps, mais, pour l'instant, les échéances sont respectées et les dépenses sont inférieures à ce qui a été budgété. Dans l'ensemble, la tendance est très favorable aux producteurs de métaux. Du point de vue technique, nous sommes en train de rompre avec une tendance baissière à long terme.
Vous détenez des actions de Pages Jaunes. Pourquoi aimez-vous cette entreprise ?
Il y a trois ou quatre ans, les gens avaient déjà prononcée l'eulogie de Pages Jaunes (Y, 21,30 $). Pourtant, jusqu'à maintenant, la direction a été à la hauteur sur presque tout ce qu'elle avait promis. Il lui reste encore de la marge de manoeuvre pour réduire ses coûts et pour croître. Le titre est vraiment peu cher, car peu de gens semblent croire que Pages Jaunes réussira.
