Telus (Tor., T, 42,03$) et BCE (Tor., BCE, 53,49$) gagnent tous deux 1% à mi-séance lundi, sur des rumeurs que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) accepterait la vente du fourmisseur sans-fil Mobilicity, à certaines conditions, dès cette semaine.

Telus et Rogers Communications (Tor., RCI.B, 41,79$) auraient déposé des offres de plus de 300M$ chacune pour Mobilicity, qui s’est placée sous la protection de la loi facilitant les arrangements avec les créanciers, en septembre 2013.

«Cela signalerait un volte-face du gouvernement, qui empêchait jusqu’ici les fournisseurs établis à acquérir de nouvelles fréquences sans-fil», indique Aravinda Galappathige, de Canaccord Genuity.

Vraisemblablement, une portion des fréquences sans-fil (en Outaouais) de Mobilicity se retrouveront entre les mains du seul aspirant national Wind Mobile, mais les fournisseurs établis ont les ressources pour affronter ce nouveau rival, puisqu’il faudra compter deux ans avant que Wind implante un réseau de nouvelle génération et ne devienne un véritable fournisseur national, explique pour sa part Jeff Fan, de Banque Scotia.

À long terme, la nouvelle souplesse du CRTC pourrait aussi avoir des répercussions favorables pour Québecor (Tor., QBR.B, 31,06$) et Shaw Communications(Tor., SRJ.B), croit Phillip Huang, de Barclays, car ces deux entreprises pourraient elle aussi éventuellement revendre les fréquences sans-fil qu’elles détiennent hors de leur marché respectif.

M. Huang redevient plus positif envers les fournisseurs de télécommunications, aussi parce que la guerre des promotions pour attirer les clients sans-fil avant l’abolition des contrats de trois ans s’atténue.