Lorsque l'on attend que son compétiteur s'effondre...

Publié le 14/12/2009 à 16:12

Lorsque l'on attend que son compétiteur s'effondre...

Publié le 14/12/2009 à 16:12

BLOGUE. Dans les documentaires du monde animal, il arrive que l'on aperçoive des vautours qui attendent patiemment qu'un gros animal malade meurt. Ils peuvent difficilement l'attaquer pendant qu'il est en vie, mais s'il meurt, ils savent qu'ils auront le champs libre pour se payer tout un festin.

C'est un peu la situation dans laquelle se retrouve Wilshire Bancorp (WIBC-Q), une banque de Los Angeles qui déssert surtout des clients coréens américains. Au moins trois banques de cette communauté seraient en difficulté, dont Hanmi Financial Corp. Si cette derniere tombe, 3G$ de prêts et de dépôts seront partagés parmi les banques survivantes les plus solides.

Dans cette communauté coréenne, on retrouve une quinzaine de banques. Un peu plus tôt cette année, la Mirae Bank fût démantelée par la FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation). Wilshire Bancorp fût l'heureuse élue pour prendre en charge les dépôts et prêts de la défunte. Et elle espère pouvoir grossir à nouveau. Alex Ko, le chef des finances de Wilshire, a déclaré qu'il recherchait d'autres ententes avec la FDIC.

Lorsque qu'une banque fait faillite, la FDIC redistribue les prêts et dépôts aux plus offrants. Quant aux prêts, ils sont évalués à la valeur marchande. Les mauvais prêts sont donc éléminés du calcul. Qui plus est, la FDIC garantit normalement 80% des futures pertes à venir sur les prêts distribués. Il s'agit donc d'une occasion inespérée pour une banque de croître avec peu de risques. Seules les institutions financières les plus solides peuvent en bénéficier.

Article de référence (anglais) :

http://www.reuters.com/article/idCNBNG45902320091210?rpc=44 

P.S.: Le gouvernement commence à assouplir certaines règles pour attirer des investisseurs étrangers dans le secteur bancaire. C'est une excellente initiative, puisque qu'on évite ainsi de dépenser à outrance l'argent des contribuables. Qui plus est, on augmente fortement les chances de rendre certaines banques plus profitables, et ainsi, les amener à payer des impôts plutôt que de demander de l'aide au gouvernement.

 

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