L'immobilier : un bunker anti-inflation

Publié le 04/11/2011 à 09:30

L'immobilier : un bunker anti-inflation

Publié le 04/11/2011 à 09:30

Par Martin Provencher

Un des grands avantages qu’offre l’immobilier à long terme, réside dans la protection qu’il procure contre l’inflation. L’argent investi en immobilier, particulièrement dans les créneaux d’avenir, est à l’abri de la perte de valeur. En dollars constants, cette perte, se traduit par une baisse progressive, dans le temps, du pouvoir d’achat découlant de la hausse des prix des biens de consommation servant de référence. C’est ici que je sursaute toujours devant les notions et les façons qu’a Statistique Canada de calculer l’inflation.

Dans un article provenant de La Presse Canadienne (cité par Le Nouvelliste, éd. Week-end du 22-23 octobre 2011, p.25), on y mentionne à nouveau deux chiffres :

1- L’inflation (calculé, comme il se doit, à partir de l’augmentation d’un panier de biens) mais appelé joliment dans ce cas « l’indice des prix à la consommation » (+3,4 % au Québec);

2- L’inflation de base (+2,2% au Canada) qui « …exclut les éléments dont les prix sont plus volatiles, comme l’essence et les aliments frais… ».

Concernant ce deuxième point, il m’apparaît que même si les prix sont « volatiles », les consommateurs ne réussiront pas à s’en passer complètement. De plus, dans le cas de l’essence, sachant que le prix du carburant vient influencer les coûts de fabrication et de transport, en bout de course, ce sont les prix de l’ensemble des produits qui augmenteront.

En acceptant de retirer de la liste d’épicerie les items qui ont le plus augmenté, avant d’effectuer le calcul de la moyenne, ce faisant, Statistiques Canada maquille la réalité. Aux dernières nouvelles, en mathématiques, la moyenne se calculait à partir de l’ensemble des données ou, selon le principe de la courbe normale, il était alors possible de retirer du calcul les DEUX extrêmes du continuum, soient les données les plus élevées ET les plus faibles. Décidément, la culture du « on-nivelle-par-le-bas » est bien enracinée.

Martin Provencher, auteur-conférencier en immobilier

www.martinprovencher.com

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